En une soirée, la vie de Nathan bascule : grisés par l'alcool, la coke et le sexe, lui et Bob, une vieille connaissance, se retrouvent avec le cadavre d'une jeune femme sur les bras. Ils décident alors d'enterrer le corps dans les bois, en espérant que ce tragique secret ne refasse jamais surface...
Premier livre de l'Anglais Neil Cross à recevoir les honneurs d'une traduction, L'Homme qui rêvait d'enterrer son passé fait partie de ces romans qu'on se plaît à lire d'une traite, tant ils sont captivants et intelligemment construits. Sans scènes d'action, hémoglobine ou rebondissements téléphonés, l'auteur parvient à maintenir une tension psychologique constante, tout en insufflant une bonne dose d'humanité à ses personnages. Son héros, Nathan, doit vivre avec la culpabilité de ses erreurs passées. Malgré ses choix irresponsables, on en arrive presque à se prendre de sympathie pour cet homme ordinaire, condamné à assumer ses décisions et ses mensonges, et l'on suit, impuissant, sa descente aux enfers avec un mélange de compassion et d'appréhension. Une descente aux enfers d'autant plus effrayante qu'elle est totalement plausible.
En une soirée, la vie de Nathan bascule : grisés par l'alcool, la coke et le sexe, lui et Bob, une vieille connaissance, se retrouvent avec le cadavre d'une jeune femme sur les bras. Ils décident alors d'enterrer le corps dans les bois, en espérant que ce tragique secret ne refasse jamais surface...
Premier livre de l'Anglais Neil Cross à recevoir les honneurs d'une traduction, L'Homme qui rêvait d'enterrer son passé fait partie de ces romans qu'on se plaît à lire d'une traite, tant ils sont captivants et intelligemment construits. Sans scènes d'action, hémoglobine ou rebondissements téléphonés, l'auteur parvient à maintenir une tension psychologique constante, tout en insufflant une bonne dose d'humanité à ses personnages. Son héros, Nathan, doit vivre avec la culpabilité de ses erreurs passées. Malgré ses choix irresponsables, on en arrive presque à se prendre de sympathie pour cet homme ordinaire, condamné à assumer ses décisions et ses mensonges, et l'on suit, impuissant, sa descente aux enfers avec un mélange de compassion et d'appréhension. Une descente aux enfers d'autant plus effrayante qu'elle est totalement plausible.