Ancien juge d'instruction, Robert Delarue mène une vie paisible à Cambrai. Au cours d'une promenade avec son chien, il surprend un rendez-vous galant dont l'aspect secret l'amène à penser à une histoire d'amour adultérine. Mais quand il apprend, plus tard, que l'homme présent à cette entrevue a été retrouvé assassiné dans le coffre de sa voiture, le badin tourne à l'inquiétant. Il ne lui en faut pas plus pour commencer à instruire, même à titre privé.
Premier roman de Marc Fourez, Retour à Cambrai constitue un très agréable récit. Les lieux et décors sont bien décrits, les personnages fouillés, les dialogues sonnent justes. On se prend vite de sympathie pour Robert Delarue, retraité au flair et à la logique remarquables, toujours élégant dans ses comportements, et espiègle dans ses relations avec son épouse. L'intrigue est de prime abord classique, mais la manière non linéaire dont elle est évoquée au lecteur ainsi que les nombreux rebondissements qui l'émaillent la rendent particulièrement prenante. Marc Fourez a un indéniable talent de conteur, et insuffle dans la narration comme dans ses protagonistes une forte bouffée d'un flegme presque britannique, à l'ancienne, que ne renierait pas une pointure du genre comme Agatha Christie. Au fil des pages, on croise des édiles au comportement hypocrite et condamnable, de bien belles femmes pour lesquelles Robert Delarue nourrit des réflexions amusantes, et l'intrigue se tisse de secrets de famille très crédibles. A la manière des récits de J. Wouters ou de Pierre Willi, l'histoire prend forme de manière parfaitement plausible, sans effusion de sang ni scène d'action échevelée, et se dénoue avec la révélation de l'identité du coupable, assez inattendue.
Première œuvre, Retour à Cambrai n'est pourtant pas celle d'un débutant. Histoire vraisemblable, personnages attachants, plume délicate : ce livre de Marc Fourez mérite toutes les attentions. Il n'y a plus qu'à espérer de la part de l'écrivain d'autres romans de cet acabit.
Ancien juge d'instruction, Robert Delarue mène une vie paisible à Cambrai. Au cours d'une promenade avec son chien, il surprend un rendez-vous galant dont l'aspect secret l'amène à penser à une histoire d'amour adultérine. Mais quand il apprend, plus tard, que l'homme présent à cette entrevue a été retrouvé assassiné dans le coffre de sa voiture, le badin tourne à l'inquiétant. Il ne lui en faut pas plus pour commencer à instruire, même à titre privé.
Premier roman de Marc Fourez, Retour à Cambrai constitue un très agréable récit. Les lieux et décors sont bien décrits, les personnages fouillés, les dialogues sonnent justes. On se prend vite de sympathie pour Robert Delarue, retraité au flair et à la logique remarquables, toujours élégant dans ses comportements, et espiègle dans ses relations avec son épouse. L'intrigue est de prime abord classique, mais la manière non linéaire dont elle est évoquée au lecteur ainsi que les nombreux rebondissements qui l'émaillent la rendent particulièrement prenante. Marc Fourez a un indéniable talent de conteur, et insuffle dans la narration comme dans ses protagonistes une forte bouffée d'un flegme presque britannique, à l'ancienne, que ne renierait pas une pointure du genre comme Agatha Christie. Au fil des pages, on croise des édiles au comportement hypocrite et condamnable, de bien belles femmes pour lesquelles Robert Delarue nourrit des réflexions amusantes, et l'intrigue se tisse de secrets de famille très crédibles. A la manière des récits de J. Wouters ou de Pierre Willi, l'histoire prend forme de manière parfaitement plausible, sans effusion de sang ni scène d'action échevelée, et se dénoue avec la révélation de l'identité du coupable, assez inattendue.
Première œuvre, Retour à Cambrai n'est pourtant pas celle d'un débutant. Histoire vraisemblable, personnages attachants, plume délicate : ce livre de Marc Fourez mérite toutes les attentions. Il n'y a plus qu'à espérer de la part de l'écrivain d'autres romans de cet acabit.