Citrinitas, l'oeuvre au jaune

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  • 8/10 1888, à Londres : le tueur en série Jack l’Eventreur terrorise les foules. Pendant ce temps, Asiamar découvre l’origine extraterrestre de la création de cet ordre d’alchimistes auquel il appartient. Pour une raison obscure, il lui est ordonné d’aller assassiner le prédateur londonien… qui est en réalité une femme. Incapable de tuer cette Vénus Blavatsky dont il est tombé amoureux, Asiamar est exfiltré par ses camarades de l’asile psychiatrique de Bedlam pour qu’il retourne terminer sa mission.
    Une conclusion aussi audacieuse que les opus précédents : une relecture osée et réussie de l’histoire de Jack l’Eventreur, de l’occultisme (les corbeaux dirigés par Vénus, ses motivations pour tuer ces prostituées, l’immortalité des alchimistes que l’on retrouve ensuite au cœur de la Seconde Guerre mondiale), sans compter des éléments proches d’Assassin’s Creed, de la fantasy, des Avengers et de la SF. Un final certes ouvert et plutôt optimiste, mais que j’aurais plutôt vu comme moins rose et rayonnant afin de coller à l’esprit, explosif, inattendu et iconoclaste de cette série. Mais malgré ce bémol, pour ce tome comme pour les autres, c’est du tout bon !

    23/04/2022 à 17:40 El Marco (3247 votes, 7.2/10 de moyenne) 1