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7/10 8 août 1946, à Saint-Crépin. Gonzague Raveau, dit « Le Professeur », a quitté le tumulte parisien pour choisir d’être affecté dans une brigade mobile. Comme il n’est guère argenté, il est descendu au « Bar du peuple », tenu par Victor et Martine. Mais le crime semble collé aux basques du policier : on retrouve Martine au matin, égorgée, une feuille en partie déchirée dans la main, le tiroir-caisse vidé.
Une intrigue fort sympathique pour une enquête bien et rondement menée par ce Professeur, limier intéressant, solitaire et sociable, malin et doué pour déchiffrer les énigmes humaines, mais aussi capable d’un sacré coup de bluff final pour faire craquer un criminel. L’histoire, courte, nous fera remonter jusqu’à un passé, quelques années plus tôt, stationné à Douala, au Cameroun. Un ton très agréable, une prose qui se paie le luxe de se montrer appétissante, cherchant les beaux mots au lieu de simplement se montrer descriptifs et, même si j’ai trouvé le final un peu abrupt, voilà un texte qui m’a réjoui.22/09/2021 à 20:07 El Marco (3422 votes, 7.2/10 de moyenne) 1