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4/10 Prosper Meunier prend le métro du côté de Pigalle, et ce pickpocket prend le portefeuille d’une belle et digne dame où il trouve ensuite 89800 francs. Curieux hasard : c’est justement la somme qu’il avait dans son propre portefeuille. Conclusion évidente : la femme est une voleuse patentée et rouée qui lui avait chipé son larfeuille. Attiré par le « professionnalisme » de cette inconnue, il la retrouve près d’un champ de courses, et Prosper propose à Madeleine, dite « Mado les mains d’or », d’unir leurs compétences.
Une nouvelle qui commence plutôt bien, avec un ton enjoué, un argot divertissant, des dialogues à la Audiard, mais le reste du récit est bien moins folichon : quelques larcins dans des trains, des bavardages également, et une connaissance commune va conduire notre binôme de voleurs vers d’improbables péripéties. Une succession sans grande saveur de saynètes, un scénario tellement distendu que j’ai failli à de nombreuses reprises lâcher l’affaire, et une conclusion à peine gentillette après un coup juteux – et pas crédible pour deux sous – au casino de Monaco. A mes yeux, rien de bien fameux malgré la forme originale et cocasse, comme si l’auteur, Charles Richebourg, écrivait au fur et à mesure que les idées devaient lui apparaître… sans pour autant émerger. Bref, une déception, presque un gâchis.
29/05/2021 à 10:13 El Marco (3419 votes, 7.2/10 de moyenne) 1