Gilrein, ex-flic à Quinsigamond, est aujourd'hui chauffeur de taxi. Un jour, on retrouve l'un de ses clients écorché vif. C'est l'œuvre des hommes de main d'August Kroger, qui pensent que leur victime a pu laisser dans le taxi l'objet convoité par leur patron. Apparemment il s'agirait d'un livre. Mais que peut donc contenir un tel livre pour que le puissant Kroger, les flics justiciers connus sous le nom de "magiciens", un jésuite inspecteur de police et tous les gangs rivaux de la ville se le disputent ? Gilrein qui n'a pas perdu son instinct d'enquêteur va, lui aussi, se mettre en quête de ce mystérieux graal.
« Un riff brillant avec des mots en guise de notes. » C'est ainsi que James Ellroy avait défini Et le verbe s'est fait chair. De fait, cet épisode de la chronique de Quinsigamond (commencée avec B.P. 9) est un étonnant mélange de roman noir, de réflexion philosophique et de cauchemar futuriste. Aussi prenant et inclassable qu’un film de David Lynch.
4e livre de la série Quinsigamond
On en parle sur le forum : Et le verbe s'est fait chair, de Jack O'Connell
Soumis le 16/12/2009 par El Marco