Île de Gotland, Suède. Lors d'une soirée festive, Helena se dispute violemment avec son compagnon. Ce dernier, quelque peu alcoolisé, n'a pas supporté qu'elle aille danser avec un autre homme. Le lendemain, pour se changer les idées, elle part promener le chien sur la plage. Elle n'en reviendra jamais. Son corps est retrouvé dans un triste état, l'arme du crime étant vraisemblablement une hache.
La pression médiatique est forte pour le commissaire Knutas, chargé de l'enquête. L'été arrive, et avec lui des milliers de touristes. Ses supérieurs lui intiment qu'il faut à tout prix arrêter le tueur rapidement. Seulement, « celui qu'on ne voit pas » ne semble pas décidé à arrêter sa course meurtrière...
Le commissaire Anders Knutas n'est pas gâté à l'occasion de cette première enquête. Il a fort à faire face à un tueur en série particulièrement retors et insaisissable. A priori, aucun lien entre les différentes victimes. Choisit-il les jeunes filles au hasard ? C'est ce que vont devoir déterminer les policiers chargés de remonter sa piste.
Certains trouveront peut-être que Knutas manque de charisme. En effet, si l'on s'en tient aux seuls enquêteurs scandinaves, le brave Anders ne tient pas la comparaison avec son compatriote Wallander ou l'Islandais Erlendur. Si le personnage du commissaire peine à convaincre, il n'en va pas de même des descriptions de Gotland en période pré-estivale. A la manière de Johan Theorin – bien qu'un ton en dessous – Mari Jungstedt nous propose une enquête qui tient autant du thriller que du roman d'atmosphère exploitant intelligemment son contexte suédois.
Le suspense est bien présent et le lecteur se demande comment le commissaire et son équipe vont parvenir à remonter la trace d'un tueur qui ne laisse aucune indication derrière lui. Le rythme va crescendo jusqu'à un final réussi, assez riche en rebondissements et révélations.
Si l'on a assurément vu mieux en matière de roman policier nordique, Celui qu'on ne voit pas demeure un bon divertissement, qui donnera peut-être envie aux lecteurs de retrouver le commissaire Knutas dans sa seconde enquête, Les ombres silencieuses.
Île de Gotland, Suède. Lors d'une soirée festive, Helena se dispute violemment avec son compagnon. Ce dernier, quelque peu alcoolisé, n'a pas supporté qu'elle aille danser avec un autre homme. Le lendemain, pour se changer les idées, elle part promener le chien sur la plage. Elle n'en reviendra jamais. Son corps est retrouvé dans un triste état, l'arme du crime étant vraisemblablement une hache.
La pression médiatique est forte pour le commissaire Knutas, chargé de l'enquête. L'été arrive, et avec lui des milliers de touristes. Ses supérieurs lui intiment qu'il faut à tout prix arrêter le tueur rapidement. Seulement, « celui qu'on ne voit pas » ne semble pas décidé à arrêter sa course meurtrière...
Le commissaire Anders Knutas n'est pas gâté à l'occasion de cette première enquête. Il a fort à faire face à un tueur en série particulièrement retors et insaisissable. A priori, aucun lien entre les différentes victimes. Choisit-il les jeunes filles au hasard ? C'est ce que vont devoir déterminer les policiers chargés de remonter sa piste.
Certains trouveront peut-être que Knutas manque de charisme. En effet, si l'on s'en tient aux seuls enquêteurs scandinaves, le brave Anders ne tient pas la comparaison avec son compatriote Wallander ou l'Islandais Erlendur. Si le personnage du commissaire peine à convaincre, il n'en va pas de même des descriptions de Gotland en période pré-estivale. A la manière de Johan Theorin – bien qu'un ton en dessous – Mari Jungstedt nous propose une enquête qui tient autant du thriller que du roman d'atmosphère exploitant intelligemment son contexte suédois.
Le suspense est bien présent et le lecteur se demande comment le commissaire et son équipe vont parvenir à remonter la trace d'un tueur qui ne laisse aucune indication derrière lui. Le rythme va crescendo jusqu'à un final réussi, assez riche en rebondissements et révélations.
Si l'on a assurément vu mieux en matière de roman policier nordique, Celui qu'on ne voit pas demeure un bon divertissement, qui donnera peut-être envie aux lecteurs de retrouver le commissaire Knutas dans sa seconde enquête, Les ombres silencieuses.