La Guerre des Vanités

25 votes

  • 9/10 Excellente lecture : un très bon sens du rythme, un aspect "chronique de village paumé" particulièrement bien rendu. Très efficace. Petit bémol pour le dénouement, qui colle parfaitement avec le récit mais qui m'a tout de même un peu laissé sur ma faim.

    23/04/2010 à 13:34 Nico (289 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Un excellent roman noir que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ! Un univers inquiétant dans lequel je me suis senti claustrophobe, inquiété par cette ville qui donne l'air de ne pas tourner très rond et qui semble nous surveiller sans cesse. Une intrigue originale et inquiétante avec un excellent personnage de roman noir, une sorte de Jack Taylor de la clope.

    23/04/2010 à 09:37 MiKa (275 votes, 7.5/10 de moyenne) 2

  • 10/10 bon ok ok ok, c'es le meilleur de la serie noire depuis marignac

    11/04/2010 à 11:11 holden (280 votes, 7.9/10 de moyenne) 2

  • 9/10 « Modus Operandi » nous plongeait dans Grenoble, « Cette ville qui pue la mort », « La Guerre des vanités » embarque le lecteur à Tournon dans la vallée du Rhône, qui sourd d’ennui, de mensonge et de lâcheté. Le lieutenant Alexandre Korvine est envoyé sur place pour faire la lumière sur une série de suicide d’adolescents. Sur un rythme d’enfer, l’auteur nous emmène dans les tréfonds boueux d’une enquête sensible où petites gens et grosses légumes peuvent trembler face à la réalité et ses compromissions. Il ne nous laisse pas souffler; malgré les séquelles d’un décalage horaire tenace, j’ai dévoré en 24H les 400 pages de l’intrigue sous les ténèbres pékinoises. Par ailleurs, le dénouement nous emmène à une destination assez inattendue.

    Avec le style nerveux et un enchaînement qui ne laisse pas de répit, j’ai également apprécié la peinture du personnage principal, Korvine, tout en finesse. Ledun ne tombe dans la facilité, dont abonde la littérature policière avec des flics présentant toujours les mêmes travers. Tout est en touches, au fil des pages, et on pourra même être frustré de ne pas connaître la gravité de l’éventuelle maladie de l’enquêteur. Au final, l’atmosphère pesante, entre sordide et angoisse, peut rappeler certains films de Chabrol. Un excellent roman.

    25/03/2010 à 09:41 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Même 9,5. Marin nous amène à Tournon, petite ville non loin de Valence. Petite ville repliée sur elle-même avec sa somme de secrets. Tellement enfermée qu'on se croirait presque dans un huit clos, atmosphère pesante. Tout débute avec 5 suicides d'enfants et l'arrivée du Lieutenant Alexandre KORVINE, l'Intrus, pour enquêter et trouver l'explication : parce que non ça ne peut pas être une coïncidence !!! A partir de cet instant on est dans une course folle, épuisante dans les pas de Korvine. On ne lâche pas le livre, on tourne les pages à un rythme effréné. Le style est percutant, l'accroche du prologue est mortellement efficace. Alors voilà, pourquoi tant de morts, que ce passe-t-il dans cette ville qui pousse les gens jeunes à se suicider. Outre un excellent polar par son rythme, son suspense et sa structure, la "Guerre des Vanités" est aussi un livre de société traitant de thèmes graves et dénonçant les troubles de la société actuelle. Un thriller vraiment pas comme les autres. Vivement la sortie de "Chiens de faïence".

    24/03/2010 à 10:51 Luzlïa (197 votes, 7.8/10 de moyenne) 4