Le meurtre de Richard Desplouze, un professeur de français sans histoire, vient perturber le calme habituel de Pontivy, petite ville tranquille de Bretagne. Un meurtre au poignard pour lequel la police n'arrive à trouver ni indices, ni mobile, ni arme du crime. Deux enquêteurs privés aux méthodes très personnelles, Marquis et Ségolène, vont l'aider à démêler les témoignages des témoins directs et indirects de la vie de Desplouze. Ils découvrent que le prof tranquille n’était pas si sage que veulent bien le laisser croire ceux qui l’ont côtoyé. L’enquête avance jusqu’à un second meurtre qui perturbe les différentes versions déjà imaginées.
Cédric Morgan propose un polar on-ne-peut-plus classique au niveau de l’histoire. Mais heureusement pour le lecteur habitué aux romans à énigmes actuels, il a su y incorporer des ingrédients qui relèvent habilement cette impression de déjà-vu : une description particulièrement réussie et immersive de la Bretagne, deux personnages délurés et atypiques et surtout un style d’écriture très recherché, fin et particulièrement drôle. Des expressions à ressortir dans un dîner entre amis aux francisations systématiques des anglicismes de la vie courante (ouikende, ticheurte…), l’humour est omniprésent dans chacune des phrases sibyllines et toujours parfaitement construites de ce Kafka ramait le dimanche.
Une fois qu’on a compris le ton adopté par l’auteur, on se régale des situations dans lesquelles se mettent les personnages et, finalement, on ne regrette pas longtemps le manque d’originalité de l’intrigue.
Le meurtre de Richard Desplouze, un professeur de français sans histoire, vient perturber le calme habituel de Pontivy, petite ville tranquille de Bretagne. Un meurtre au poignard pour lequel la police n'arrive à trouver ni indices, ni mobile, ni arme du crime. Deux enquêteurs privés aux méthodes très personnelles, Marquis et Ségolène, vont l'aider à démêler les témoignages des témoins directs et indirects de la vie de Desplouze. Ils découvrent que le prof tranquille n’était pas si sage que veulent bien le laisser croire ceux qui l’ont côtoyé. L’enquête avance jusqu’à un second meurtre qui perturbe les différentes versions déjà imaginées.
Cédric Morgan propose un polar on-ne-peut-plus classique au niveau de l’histoire. Mais heureusement pour le lecteur habitué aux romans à énigmes actuels, il a su y incorporer des ingrédients qui relèvent habilement cette impression de déjà-vu : une description particulièrement réussie et immersive de la Bretagne, deux personnages délurés et atypiques et surtout un style d’écriture très recherché, fin et particulièrement drôle. Des expressions à ressortir dans un dîner entre amis aux francisations systématiques des anglicismes de la vie courante (ouikende, ticheurte…), l’humour est omniprésent dans chacune des phrases sibyllines et toujours parfaitement construites de ce Kafka ramait le dimanche.
Une fois qu’on a compris le ton adopté par l’auteur, on se régale des situations dans lesquelles se mettent les personnages et, finalement, on ne regrette pas longtemps le manque d’originalité de l’intrigue.