Elle ne peut convaincre la police que son amant est en danger. Pourquoi ne pas leur faire croire qu’il est un danger pour les autres ? Naomi Jenkins n’a subitement plus aucune nouvelle de son amant, Robert Haworth. Il n’a pourtant jamais manqué un seul de leurs rendez-vous hebdomadaires depuis le début de leur idylle, un an plus tôt. Persuadée qu’il lui est arrivé quelque chose de grave, elle contacte la police pour signaler sa disparition. Charlie Zailer et Simon Waterhouse – les personnages récurrents de Sophie Hannah – prennent la déposition de la jeune femme, sans trop y accorder de crédit. Par conscience professionnelle, Simon se rend tout de même chez les Haworth, et rencontre Juliet, l’épouse de Robert. Celle-ci lui soutient que son mari se porte très bien, qu’il se trouve chez des amis et qu’elle lui a encore parlé la veille au téléphone. Naomi perd alors toute crédibilité aux yeux de la police… Mais, si elle ne peut convaincre la police que Robert est en danger, elle peut peut-être laisser entendre que lui met les autres en danger. Elle dépose plainte pour un viol commis trois ans plus tôt par… Robert. Pour Waterhouse, tout s’embrouille : ce dépôt de plainte est-il la vengeance d’une maîtresse éconduite ? Ou un stratagème destiné à attirer son attention sur le prétendu disparu ? La découverte de Robert, étendu chez lui dans une mare de sang sur son lit, alors que son épouse prétend qu’elle ignore où il est, relance l’enquête… Sophie Hannah nous entraîne dans une nouvelle enquête des inspecteurs Zailer et Waterhouse. Mais si celle-ci commence comme une banale histoire de disparition, elle se révèle beaucoup plus retorse.
On en parle sur le forum : La Proie idéale de Sophie Hannah
Soumis le 20/10/2009 par Fredo