Prenant le contre-pied de ses romans les plus récents, Denis Johnson nous offre un polar à la mode californienne. Ménageant retournements de situation et coups de théâtre qui évitent toute impression de déjà-lu, Denis Johnson installe une intrigue implacable servie par son acuité habituelle : des dialogues percutants, une obsession pour les états-limites, la conviction que les anonymes et les marginaux sont les seuls personnages possibles de la fiction d'aujourd'hui, la liberté n'étant parfois accessible, pour eux, qu'au prix d'un 357 Magnum.
« J'imagine que c'est une grâce que d'être aussi bon sur une poignée de mots que sur sept cents pages. C'est très impressionnant. Et Denis Johnson l'est. [...] C'est un écrivain irrésistible et tout ce qu'il touche est neuf, incarné. » (Philippe Djian)
On en parle sur le forum : Personne ne bouge de Denis Johnson
Soumis le 14/10/2009 par El Marco