Restait la grange, il pouvait y travailler et je me souvenais qu'on entendait difficilement les bruits extérieurs lorsque la porte était fermée. Soulevant le loquet, je poussais cette porte. L'odeur familière de la paille et des cordes goudronnées me chatouilla agréablement les narines.
Debout sur le seuil, je me préparais à un nouveau désappointement, lorsque je vis enfin oncle Arthur.
Il était là avec une corde autour du cou, les pieds loin du sol, se balançant doucement au gré du courant d'air qui s'était établi entre la porte et la fenêtre ouvertes et, à chaque mouvement la corde grinçait légèrement contre le crochet planté dans la poutre.
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Soumis le 19/03/2021 par El Marco