L'ado qui se levait tard, sa Mémé et Apollon :
Trio d'enquête pour quatre disparitions.
Ce matin-là, Musun – la narratrice – a été réveillée par le réfrigérateur. Parce qu'il n'y avait pas d'autres bruits dans la maison. À 11 heures ? Étrange. Elle s'est levée et atrouvé ce petit mot dans la cuisine, avec quelques billets : " Ma chérie, nous te laissons dormir. Occupe-toi bien de Mémé. On revient dans un mois. Ton Papa qui t'aime. " Toute la famille était rentrée à Séoul en l'abandonnant avec Mémé ! L'horreur ! Dans ce trou perdu où les smartphones ignoraient internet ! Avec cette grand-mère qui sarclait son champ dès cinq heures du matin... Un cauchemar...
La cohabitation avec Mémé débute mal. Jusqu'au troisième jour, quand Musun retrouve un dessin qu'elle a fait 15 ans plus tôt, quand elle avait cinq ans : une carte au trésor ! Et quand elle montre le dessin à Mémé, la vieille marmonne... " Ah... ça... Tu te souviens pas ?... C'était l'été... le jour où les quatre jeunes femmes ont disparu... "
C'est alors que l'enquête commence vraiment, avec dès le lendemain le renfort de l'héritier des Yu, quatorze ans, dont la fabuleuse beauté a immédiatement inspiré à Musun son surnom : Apollon.
Roman noir, roman plein de drôlerie, construit sur un trio improbable et tour à tour émouvant ou comique. Été, quelque part, des cadavres est, à l'image de son titre, un roman policier totalement unique en son genre. Pas ou peu de policiers en uniformes, pas de scènes d'actions violentes, mais les pérégrinations de ces trois anti-héros dans un bourg perdu d'une Corée archi-rurale.
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Soumis le 25/01/2021 par Norbert