Le Cheval blanc

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  • 6/10 En ce week-end de Pentecôte, Emile Arbelet, sa femme et ses deux enfants ont décidé de déserter Nevers pendant deux jours, de longer la Loire à pied et d’aller jusqu’à Pouilly. Arrivé dans le village, ils logent dans cet hôtel, le Cheval Blanc, tenu par M. Jean, sa femme Fernande et quelques bonnes. Indisposé la nuit, Emile croise le gardien de nuit qui s’avère être l’oncle de sa femme, Félix. Ancien colonial, atteint par la malaria, il est venu se réfugier dans cet hôtel après avoir été tenu pour responsable du suicide d’un de ses frères d’arme. Félix n’a plus toute sa tête, et puisqu’il a été accusé de la mort d’un soldat, il n’aspire qu’à tuer. La famille Arbelet revient en autocar. Afin de proposer une maison de repos pour l’oncle, Emile revient dans cet hôtel dont la vie est rythmée par Fernande qui gère l’activité, M Jean qui s’éprend des bonnes, et des petites péripéties qui font le charme des villages. Mais surtout, Félix et ses idées obsessionnelles de mort.

    Le Cheval Blanc est une peinture de la vie quotidienne d’un hôtel avec ses personnages et les événements de la vie au quotidien qui illustrent les faits divers des journaux. Ce n’est pas le meilleur des Simenon. Il manque, pour moi, une tension latente, et une atmosphère plus prenante.

    12/01/2020 à 20:12 JohnSteed (624 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 5/10 Polar essentiellement basé sur le fait savoir qui va franchir le cap criminel parmi les protagonistes (patron coureur, patronne trompée, veilleur de nuit ancien tueur...) ? En effet, ici pas d'enquête, pas de noirceur... Pas le meilleur Simenon. Tout se joue sur des personnages attachants et bien campés. On regrette cependant, une intrigue qui nous tiendrait un peu plus en haleine.

    14/09/2009 à 10:05 Yukio (76 votes, 7.6/10 de moyenne)