Dans la région des Appalaches, des ossements humains sont découverts par des randonneurs. L'agent du FBI Kelly Jones est envoyée sur place pour coordonner les diverses polices locales et permettre l'identification au plus vite des victimes et du tueur. Les morts s'avèrent être des homosexuels, torturés puis achevés. Mais de nouveaux cadavres d'homosexuels sont trouvés à proximité, et il faut alors rapidement se résoudre à une équation terrifiante : il n'y a pas un mais deux tueurs en série à l'œuvre sur place.
Second roman faisant apparaître le personnage de Kelly Jones après Le Cercle de Sang, La forêt de la peur est un thriller efficace et intéressant. L'intrigue, quoique de prime abord assez classique, est habilement menée, les divers personnages sont relativement denses et évitent en partie les stéréotypes du genre, la langue de Michelle Gagnon est très agréable à lire, qu'il s'agisse des descriptions des décors naturels, des pensées des protagonistes ou des méthodes policières. Par ailleurs, l'idée du duo de tueurs en série, déjà exploitée dans la littérature comme avec Et tombent les filles de James Patterson, est ici utilisée avec beaucoup de nuances, et offre le portrait saisissant de deux monstres sanguinaires bien distincts, dont les relations passeront de l'admiration à la confrontation farouche.
La forêt de la peur constitue donc un thriller efficace, oscillant parfois entre les univers d'illustres auteurs tels Jeffery Deaver et Patricia Cornwell, proposant son lot de rebondissements et de scènes de tension, avec toujours ce soupçon de romantisme qui est l'une des caractéristiques des éditions Harlequin. Un opus enthousiasmant qui mérite le détour, loin des projecteurs habituellement braqués sur les best-sellers du genre.
Dans la région des Appalaches, des ossements humains sont découverts par des randonneurs. L'agent du FBI Kelly Jones est envoyée sur place pour coordonner les diverses polices locales et permettre l'identification au plus vite des victimes et du tueur. Les morts s'avèrent être des homosexuels, torturés puis achevés. Mais de nouveaux cadavres d'homosexuels sont trouvés à proximité, et il faut alors rapidement se résoudre à une équation terrifiante : il n'y a pas un mais deux tueurs en série à l'œuvre sur place.
Second roman faisant apparaître le personnage de Kelly Jones après Le Cercle de Sang, La forêt de la peur est un thriller efficace et intéressant. L'intrigue, quoique de prime abord assez classique, est habilement menée, les divers personnages sont relativement denses et évitent en partie les stéréotypes du genre, la langue de Michelle Gagnon est très agréable à lire, qu'il s'agisse des descriptions des décors naturels, des pensées des protagonistes ou des méthodes policières. Par ailleurs, l'idée du duo de tueurs en série, déjà exploitée dans la littérature comme avec Et tombent les filles de James Patterson, est ici utilisée avec beaucoup de nuances, et offre le portrait saisissant de deux monstres sanguinaires bien distincts, dont les relations passeront de l'admiration à la confrontation farouche.
La forêt de la peur constitue donc un thriller efficace, oscillant parfois entre les univers d'illustres auteurs tels Jeffery Deaver et Patricia Cornwell, proposant son lot de rebondissements et de scènes de tension, avec toujours ce soupçon de romantisme qui est l'une des caractéristiques des éditions Harlequin. Un opus enthousiasmant qui mérite le détour, loin des projecteurs habituellement braqués sur les best-sellers du genre.