Julius Winsome vit depuis toujours dans son chalet, au cœur d’une forêt du Maine. Ce célibataire amoureux de la nature s’est entouré de quelque trois mille livres et son chien Hobbes lui tient compagnie.
Un matin, Hobbes tarde à rentrer et Julius est pris d’un mauvais pressentiment. Il le retrouve mourant, touché par une balle de fusil.
Incident de chasse ? Acte volontaire ? Toujours est-il que l’équilibre de la petite vie paisible de Julius est rompu. Ne comptant pas laisser ce crime impuni il ressort pour l’occasion le fusil de son grand-père, héros de la Première Guerre mondiale.
Comme on pourrait s’en douter d’après le titre, ce roman repose sur les épaules d’un seul personnage, mais lequel ! Gerard Donovan ayant choisi d’utiliser la première personne, on suit de l’intérieur le parcours de Julius Winsome pour démasquer l’assassin de son chien. Difficile de ne pas partager dans un premier temps sa grande douleur, son incompréhension, puis de ne pas sentir sourdre en nous une envie de justice. L'auteur fait merveilleusement passer les émotions de son personnage, et sans jamais chercher à expliquer, raconte, tout simplement.
A ce superbe travail sur le personnage principal et sa quête de vérité s’ajoutent de belles trouvailles, comme ces néologismes de Shakespeare que Julius retrouve, des années après les avoir appris avec son père. Et puis Donovan a beau être Irlandais, il décrit l’hiver et les forêts du Maine magnifiquement, d’une écriture que ne renieraient pas les plus grands auteurs américains du nature writing.
Gerard Donovan signe avec Julius Winsome un roman fort, qui marquera durablement l’esprit du lecteur. Nul doute qu’on guettera avec attention les prochaines parutions de cet auteur talentueux.
Julius Winsome vit depuis toujours dans son chalet, au cœur d’une forêt du Maine. Ce célibataire amoureux de la nature s’est entouré de quelque trois mille livres et son chien Hobbes lui tient compagnie.
Un matin, Hobbes tarde à rentrer et Julius est pris d’un mauvais pressentiment. Il le retrouve mourant, touché par une balle de fusil.
Incident de chasse ? Acte volontaire ? Toujours est-il que l’équilibre de la petite vie paisible de Julius est rompu. Ne comptant pas laisser ce crime impuni il ressort pour l’occasion le fusil de son grand-père, héros de la Première Guerre mondiale.
Comme on pourrait s’en douter d’après le titre, ce roman repose sur les épaules d’un seul personnage, mais lequel ! Gerard Donovan ayant choisi d’utiliser la première personne, on suit de l’intérieur le parcours de Julius Winsome pour démasquer l’assassin de son chien. Difficile de ne pas partager dans un premier temps sa grande douleur, son incompréhension, puis de ne pas sentir sourdre en nous une envie de justice. L'auteur fait merveilleusement passer les émotions de son personnage, et sans jamais chercher à expliquer, raconte, tout simplement.
A ce superbe travail sur le personnage principal et sa quête de vérité s’ajoutent de belles trouvailles, comme ces néologismes de Shakespeare que Julius retrouve, des années après les avoir appris avec son père. Et puis Donovan a beau être Irlandais, il décrit l’hiver et les forêts du Maine magnifiquement, d’une écriture que ne renieraient pas les plus grands auteurs américains du nature writing.
Gerard Donovan signe avec Julius Winsome un roman fort, qui marquera durablement l’esprit du lecteur. Nul doute qu’on guettera avec attention les prochaines parutions de cet auteur talentueux.