Deux cadavres quittent mystérieusement l'Institut médico-légal de Paris. Alerté par ce fait divers aux forts relents de vaudou, Gabriel Lecouvreur – alias le Poulpe – se jette sur le dos d'un Solex obsolescent en guise de destrier et décide de clarifier la situation. Les deux disparus ont-ils été les victimes d'un sorcier les ayant rendus zombis ? Entre magouilles immobilières, cités aux trafics louches et autochtones terrifiés par la magie noire, il y a vraiment de quoi s'en nouer les tentacules.
Comme le temps passe vite. En 1998 paraissait ce cent-dix-huitième opus de la série consacrée au Poulpe, cette fois-ci sous la houlette de Grégoire Forbin. On retrouve toujours avec un plaisir non dissimulé Gabriel et son sens inné pour fourrer son nez dans des affaires obscures. Entre manipulations politiciennes, esclavage moderne et obscurantisme religieux, il a fort à faire pour dénouer les entrelacs de cette intrigue serrée. L'humour est toujours omniprésent, l'action garantie, et les rebondissements assurés. Grégoire Forbin s'est glissé avec brio dans la peau du célèbre enquêteur anarchiste, en sachant respecter les codes de la série tout en apportant un souffle tout personnel. Il n'y a pas le moindre temps mort, les chapitres s'enchaînent selon une mécanique parfaitement huilée, et l'on dévore à une vitesse soutenue les cent-trente pages de ce récit dense et bien orchestré. Au-delà de l'aspect purement récréatif de l'histoire, le lecteur plongera dans un univers à la fois envoûtant et sordide, où l'être humain se trouve relégué au pathétique rang de marchandise. C'est d'ailleurs l'un des points forts de cet ouvrage : sous l'apparence badine d'une aventure construite avec qualité se tisse un constat acerbe du monde actuel.
Zombi la mouche est donc un Poulpe de haute tenue, partant d'une situation très originale et menée avec talent. Une réussite manifeste à la fois de Grégoire Forbin qui a su rendre honneur au personnage créé par Jean-Bernard Pouy, et d'une série qui, grâce à la multiplicité des auteurs appelés à la rescousse, n'en finit pas de contenter ses amateurs tout en se renouvelant à chaque épisode.
Deux cadavres quittent mystérieusement l'Institut médico-légal de Paris. Alerté par ce fait divers aux forts relents de vaudou, Gabriel Lecouvreur – alias le Poulpe – se jette sur le dos d'un Solex obsolescent en guise de destrier et décide de clarifier la situation. Les deux disparus ont-ils été les victimes d'un sorcier les ayant rendus zombis ? Entre magouilles immobilières, cités aux trafics louches et autochtones terrifiés par la magie noire, il y a vraiment de quoi s'en nouer les tentacules.
Comme le temps passe vite. En 1998 paraissait ce cent-dix-huitième opus de la série consacrée au Poulpe, cette fois-ci sous la houlette de Grégoire Forbin. On retrouve toujours avec un plaisir non dissimulé Gabriel et son sens inné pour fourrer son nez dans des affaires obscures. Entre manipulations politiciennes, esclavage moderne et obscurantisme religieux, il a fort à faire pour dénouer les entrelacs de cette intrigue serrée. L'humour est toujours omniprésent, l'action garantie, et les rebondissements assurés. Grégoire Forbin s'est glissé avec brio dans la peau du célèbre enquêteur anarchiste, en sachant respecter les codes de la série tout en apportant un souffle tout personnel. Il n'y a pas le moindre temps mort, les chapitres s'enchaînent selon une mécanique parfaitement huilée, et l'on dévore à une vitesse soutenue les cent-trente pages de ce récit dense et bien orchestré. Au-delà de l'aspect purement récréatif de l'histoire, le lecteur plongera dans un univers à la fois envoûtant et sordide, où l'être humain se trouve relégué au pathétique rang de marchandise. C'est d'ailleurs l'un des points forts de cet ouvrage : sous l'apparence badine d'une aventure construite avec qualité se tisse un constat acerbe du monde actuel.
Zombi la mouche est donc un Poulpe de haute tenue, partant d'une situation très originale et menée avec talent. Une réussite manifeste à la fois de Grégoire Forbin qui a su rendre honneur au personnage créé par Jean-Bernard Pouy, et d'une série qui, grâce à la multiplicité des auteurs appelés à la rescousse, n'en finit pas de contenter ses amateurs tout en se renouvelant à chaque épisode.