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5/10 … ou comment Enola Holmes, dans ce quatrième tome de ses enquêtes, en vient à rechercher une jeune femme qui a disparu, en s’intéressant tout d’abord au langage des éventails. J’avais apprécié la première bande dessinée, en me souvenant prioritairement de l’esthétique : sucrée, délicieusement girly (cela n’est pas nécessairement une critique de ma part), avec des teintes charmantes et un dessin exquis. Même si je ne suis pas spécialement fan de ce genre de graphismes, il faut reconnaître à Serena Blasco une patte très particulière et reconnaissable entre mille. En revanche, l’intrigue m’a bien plus laissé sur ma faim. Le coup du langage codé des éventails (en fonction de leur ouverture, de leur position par rapport au visage, etc.) était sacrément intéressant, mais le reste de l’histoire m’a paru bien palot. Une histoire de famille, quelques personnages savoureux, mais au niveau de l’intrigue pure, ça ne vole pas très haut et ne me laissera aucun souvenir durable. Même l’apparition (très furtive) de Sherlock Holmes n’épice guère cette fade affaire.
11/10/2020 à 18:41 El Marco (3455 votes, 7.2/10 de moyenne)