Tequila 9 mm

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  • 3/10 Venezuela, Etats-Unis, Colombie : au moins, on voyage avec le deuxième tome de cette série, mais, stupéfiants aveux, le résumé officiel dévoile les faiblesses patentes de cette BD ou essaie de les nier. « Le récit, très bien documenté » ? Il y a quelques informations éparses, certes, mais vraiment pas de quoi justifier cette formule. « Une maîtrise parfaite des codes du genre » ? C’est seulement un recyclage de tout ce qui a déjà été écrit et filmé sur le sujet. « L’apparence stéréotypée » des personnages ? Ah ça, oui, on a rarement vu des poncifs de ce gabarit et en telle quantité. « Jouant avec les ficelles du genre » ? Oui, mais les ficelles sont méchamment usées et le marionnettiste n’a même pas la décence de vouloir être original. « Un récit nerveux » ? Si les phylactères n’étaient pas démesurés pour qu’ils puissent contenir des dialogues si longs et lénitifs, ça aurait éventuellement pu être le cas. Ah, un passage révélateur ? Un personnage dispose de deux pistolets et d’un couteau, mais non : comme c’est un macho, il massacre un assaillant avec la mâchoire d’un requin qu’il a prise sur le terrain. Boursouflé et risible – et c’est bien sa seule qualité, mais involontaire.

    25/09/2024 à 17:22 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne) 2