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9/10 28 février 1953 : Staline souhaite recevoir l’enregistrement d’un concert qui n’a malheureusement pas été capté. On somme alors les musiciens de rejouer le concert, ce qui va aboutir à une série d’imbroglios, jusqu’à la mort de Staline.
Une BD « réjouissante » (on parle tout de même de la mort d’un tyran inouï, ce qui n’est pas nécessairement un sujet de rigolade) au gré d’un récit déroutant, ubuesque, ressuscitant la terreur qu’il inspirait à ses proches (ça devait être juste avant la purge sommaire) et soulignant avec férocité le système administratif complètement nécrosé du régime. Des moments farfelus (les tentatives de réanimation, par exemple) qui ont l’intelligence de prendre la grande Histoire de façon cocasse pour mieux mettre en lumière ses horreurs innommables, sa stupidité crasse, sa légende noire. Grandiose.07/07/2024 à 08:18 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne) 2