Deux touristes américains arrivent en Mongolie pour chasser l’antilope. Rapidement, ce qui devait être un safari tranquille tourne au vinaigre. L’ambiance se tend entre les visiteurs et les accompagnateurs locaux, la tempête se lève dans la steppe et l’un des deux chasseurs étrangers finit par disparaître.
L’enquête est alors confiée à Yesügei, un inspecteur pour le moins atypique et qui n'en fait qu'à sa tête. Une mise à pied pend d'ailleurs au nez de ce policier alcoolique, coureur de jupons et ayant recours à des méthodes peu orthodoxes pour mener ses enquêtes. Suivant son instinct de chasseur, ce fin limier part à la recherche du disparu, sillonnant les steppes sur sa moto Guzzi.
Après nous avoir fait voyager en Inde avec les enquêtes du brahmane Doc – huit romans à ce jour – la française Sarah Dars continue de nous faire découvrir l’Asie avec ce premier polar ayant la Mongolie pour cadre.
Le grand point fort de ce roman tient justement à son cadre géographique original, intelligemment exploité par l’auteur, qui maîtrise son sujet. Elle nous fait parcourir les vastes étendues de la Mongolie, pays assez méconnu en France : tradition, coutumes, pratiques religieuses, alimentation… Dans la veine du polar ethnographique, et à l’instar du travail d’Hillerman avec les Navajos (toute proportion gardée), Dars nous donne à voir la vie quotidienne des Mongols et nous apprend même au passage quelques mots en mongol.
Malheureusement, l’intrigue policière peine à rivaliser. Elle met du temps à démarrer et ne parvient que difficilement à intéresser le lecteur.
Concernant les personnages, c’est à peine meilleur. Si celui de Yesügei, qui sort de l’ordinaire, parvient à accrocher le lecteur, certains protagonistes sont maladroitement décrits. Sarah Dars manque parfois de subtilité et a tendance à forcer les traits, comme pour nous rendre les Américains antipathiques ou nous faire comprendre que Gerel – le jeune adjoint de Yesügei – est benêt.
Prometteur au premier abord, Des myrtilles dans la yourte déçoit quelque peu. Si l’aspect ethnographique sur la Mongolie est très réussi, ce roman pêche par une intrigue moyenne et des personnages secondaires peu convaincants. Espérons que les prochaines enquêtes de l’inspecteur Yesügei soient plus captivantes.
Deux touristes américains arrivent en Mongolie pour chasser l’antilope. Rapidement, ce qui devait être un safari tranquille tourne au vinaigre. L’ambiance se tend entre les visiteurs et les accompagnateurs locaux, la tempête se lève dans la steppe et l’un des deux chasseurs étrangers finit par disparaître.
L’enquête est alors confiée à Yesügei, un inspecteur pour le moins atypique et qui n'en fait qu'à sa tête. Une mise à pied pend d'ailleurs au nez de ce policier alcoolique, coureur de jupons et ayant recours à des méthodes peu orthodoxes pour mener ses enquêtes. Suivant son instinct de chasseur, ce fin limier part à la recherche du disparu, sillonnant les steppes sur sa moto Guzzi.
Après nous avoir fait voyager en Inde avec les enquêtes du brahmane Doc – huit romans à ce jour – la française Sarah Dars continue de nous faire découvrir l’Asie avec ce premier polar ayant la Mongolie pour cadre.
Le grand point fort de ce roman tient justement à son cadre géographique original, intelligemment exploité par l’auteur, qui maîtrise son sujet. Elle nous fait parcourir les vastes étendues de la Mongolie, pays assez méconnu en France : tradition, coutumes, pratiques religieuses, alimentation… Dans la veine du polar ethnographique, et à l’instar du travail d’Hillerman avec les Navajos (toute proportion gardée), Dars nous donne à voir la vie quotidienne des Mongols et nous apprend même au passage quelques mots en mongol.
Malheureusement, l’intrigue policière peine à rivaliser. Elle met du temps à démarrer et ne parvient que difficilement à intéresser le lecteur.
Concernant les personnages, c’est à peine meilleur. Si celui de Yesügei, qui sort de l’ordinaire, parvient à accrocher le lecteur, certains protagonistes sont maladroitement décrits. Sarah Dars manque parfois de subtilité et a tendance à forcer les traits, comme pour nous rendre les Américains antipathiques ou nous faire comprendre que Gerel – le jeune adjoint de Yesügei – est benêt.
Prometteur au premier abord, Des myrtilles dans la yourte déçoit quelque peu. Si l’aspect ethnographique sur la Mongolie est très réussi, ce roman pêche par une intrigue moyenne et des personnages secondaires peu convaincants. Espérons que les prochaines enquêtes de l’inspecteur Yesügei soient plus captivantes.