Ce deuxième roman de Philip Le Roy commence avec maestria : fusillades, explosions, courses-poursuites, entraînant le lecteur dans un rythme effrené. L'ambiance est torride, avec un soleil de plomb et un décor d'Etats-Unis proches de ceux de westerns crépusculaires. Le ton est donné : l'action sera le grand ressort de ce roman.
Mais malheureusement, le rythme qui paressait pourtant prometteur s'essoufle assez vite avec quelques longueurs dans la deuxième moitié du livre, avec notamment quelques clichés qui émaillent les descriptions des personnages et des scènes qui, à force de jouer la carte de l'action pure, nuisent de façon pesante à la vraisemblance du récit. Peut-être le début du livre était-il trop bon, on en venait à souhaiter une suite dans la même tonalité.
Pour Adultes Seulement n'en demeure pas moins un bon divertissement, assez original dans la forme comme dans le fond, bâti comme un film avec de très nombreuses scènes particulièrement visuelles — il n'est donc pas étonnant qu'un pitch ait été élaboré pendant un temps pour le cinéma australien comme le confie Philip Le Roy sur son site. Une bonne lecture de distraction dont un retournement dans la toute dernière page marque une chute inattendue et très appréciable.
Ce deuxième roman de Philip Le Roy commence avec maestria : fusillades, explosions, courses-poursuites, entraînant le lecteur dans un rythme effrené. L'ambiance est torride, avec un soleil de plomb et un décor d'Etats-Unis proches de ceux de westerns crépusculaires. Le ton est donné : l'action sera le grand ressort de ce roman.
Mais malheureusement, le rythme qui paressait pourtant prometteur s'essoufle assez vite avec quelques longueurs dans la deuxième moitié du livre, avec notamment quelques clichés qui émaillent les descriptions des personnages et des scènes qui, à force de jouer la carte de l'action pure, nuisent de façon pesante à la vraisemblance du récit. Peut-être le début du livre était-il trop bon, on en venait à souhaiter une suite dans la même tonalité.
Pour Adultes Seulement n'en demeure pas moins un bon divertissement, assez original dans la forme comme dans le fond, bâti comme un film avec de très nombreuses scènes particulièrement visuelles — il n'est donc pas étonnant qu'un pitch ait été élaboré pendant un temps pour le cinéma australien comme le confie Philip Le Roy sur son site. Une bonne lecture de distraction dont un retournement dans la toute dernière page marque une chute inattendue et très appréciable.