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7/10 Colombano est un tailleur de pierre qui creuse un aqueduc pour amener de l’eau à des fins d’irrigation vers le versant sec d’une montagne. Un contrat passé avec les commanditaires de l’ouvrage l’assure d’une bonne gratification à la fin des travaux. Les choses se gâtent lorsque les quatre membres de la famille qui héberge Colombano sont retrouvés morts. Peste, assassinat ? L’enquête est confiée à Ippolito, jeune juge. Il s’en sort bien le petit magistrat, jusqu’au moment ou des rumeurs de sorcellerie à l’encontre de Colombano commencent à circuler dans la communauté. Car l’action se déroule au XVIe siècle, dans une haute vallée des Alpes, enclavée entre le royaume de France, le duché de Savoie et les provinces italiennes. Comme dans le nom de la rose, il faudra toute la logique, l’esprit de déduction, la rationalité et la fine connaissance de l’âme humaine au détective pour que la vérité l’emporte sur l’obscurantisme.
Dans un style aéré et dépouillé, on lit très vite ce petit policier aux accents moyenâgeux, ruraux et montagnards. Le portrait de ces derniers n’est d’ailleurs pas toujours très flatteur.
Comme fil conducteur, l’auteur suit les couplets d’une très vieille chanson seulement connue à Chiomonte, dans le Val de Suze, entre Grenoble et Turin.04/07/2018 à 15:02 Surcouf (395 votes, 7.3/10 de moyenne) 4