Suite à la découverte de nouvelles de Charles Beaumont et Davis Grubb, Jean-Paul Gratias, passionné de jazz et grand traducteur de romans noirs – il a traduit Ellroy, John Harvey ou encore Robin Cook – nous propose cette anthologie. Jazz me blues, c’est donc 14 histoires inédites où la musique jazz ou blues a une place prépondérante. On retrouve en plus des nouvelles des premiers cités des textes écrits pour l’occasion, aussi bien par des Américains que par des Français, qu’ils soient simplement amateurs de musique mais aussi parfois pratiquants – Bob Garcia est contrebassiste, Laurent De Wilde pianiste.
Les recueils de ce type sont souvent assez inégaux, certaines nouvelles volant la vedette aux autres. Ici le tout est assez homogène même si quelques textes, de par leur propos ou de par leur intrigue vont peut-être davantage marquer les esprits.
Les auteurs sont des passionnés de jazz/blues et cela se sent, certains passages musicaux étant magnifiquement écrits. Si la musique domine incontestablement ce recueil on y retrouve d’autres sujets fort bien traités. La haine raciale dans Dog Thunder Blues mais aussi plus largement la drogue ou encore les rivalités, qu’elles soient musicales ou amoureuses.
Le ton de ces nouvelles est assez éclectique. Le magnifique Black Country de Charles Beaumont est sérieux et émouvant tout comme le très réussi Tous les chemins que j’ai parcourus de Davis Grubb. A l’inverse, les dernières nouvelles, signées Bob Garcia et Laurent De Wilde mettant respectivement en scène un batteur looser et un orchestre en route vers les Vosges pour animer un mariage sont bien déjantées et prêtent surtout à sourire bien que la noirceur soit également au rendez-vous.
Au final Jazz me blues est un très bon recueil de nouvelles qui plaira aux passionnés de roman noir tout comme aux amateurs de jazz. A lire en musique, bien sûr.
Suite à la découverte de nouvelles de Charles Beaumont et Davis Grubb, Jean-Paul Gratias, passionné de jazz et grand traducteur de romans noirs – il a traduit Ellroy, John Harvey ou encore Robin Cook – nous propose cette anthologie.
Jazz me blues, c’est donc 14 histoires inédites où la musique jazz ou blues a une place prépondérante. On retrouve en plus des nouvelles des premiers cités des textes écrits pour l’occasion, aussi bien par des Américains que par des Français, qu’ils soient simplement amateurs de musique mais aussi parfois pratiquants – Bob Garcia est contrebassiste, Laurent De Wilde pianiste.
Les recueils de ce type sont souvent assez inégaux, certaines nouvelles volant la vedette aux autres. Ici le tout est assez homogène même si quelques textes, de par leur propos ou de par leur intrigue vont peut-être davantage marquer les esprits.
Les auteurs sont des passionnés de jazz/blues et cela se sent, certains passages musicaux étant magnifiquement écrits. Si la musique domine incontestablement ce recueil on y retrouve d’autres sujets fort bien traités. La haine raciale dans Dog Thunder Blues mais aussi plus largement la drogue ou encore les rivalités, qu’elles soient musicales ou amoureuses.
Le ton de ces nouvelles est assez éclectique. Le magnifique Black Country de Charles Beaumont est sérieux et émouvant tout comme le très réussi Tous les chemins que j’ai parcourus de Davis Grubb. A l’inverse, les dernières nouvelles, signées Bob Garcia et Laurent De Wilde mettant respectivement en scène un batteur looser et un orchestre en route vers les Vosges pour animer un mariage sont bien déjantées et prêtent surtout à sourire bien que la noirceur soit également au rendez-vous.
Au final Jazz me blues est un très bon recueil de nouvelles qui plaira aux passionnés de roman noir tout comme aux amateurs de jazz. A lire en musique, bien sûr.