Les Caves de la Maison Blanche

(Die Trying)

  1. Face à une milice suprématiste

    Par le plus grand des hasards, Jack Reacher, ancien commando et actuellement videur dans une boîte de nuit à Chicago, aide la jeune et belle Holly Johnson à la sortie d'un pressing. Ce qu'il ignore, c'est qu'elle est également la fille d'un général d'état-major et la filleule du Président des Etats-Unis. C'est alors qu'ils sont tous les deux enlevés par les membres d'une milice dirigée par Beau Borken, chef souhaitant faire sécession d'une partie du Montana au nom d'une idéologie s'appuyant sur la violence armée. Pour les deux protagonistes, ce sera le début d'un long périple jalonné de cadavres.

    Auteur à succès de romans explosifs, Lee Child signe avec Les caves de la Maison Blanche son deuxième opus. Ici, tout est tourné vers l'action pure, avec son lot de violences et de scènes échevelées. A cet égard, le rythme imprimé au livre est très réussi, avec des chapitres courts, des phrases succinctes et sans sujet, claquant comme des rafales d'armes automatiques. Les rebondissements sont nombreux, on en prend plein les yeux, et ce jusqu'aux dernières pages, au point que l'on a parfois l'impression de lire la novellisation d'un blockbuster à l'américaine.
    Cependant, là où le livre marque le pas, c'est que cette action omniprésente finit par lasser, d'autant que le récit est émaillé des défauts inhérents à ce genre de romans : les personnages sont stéréotypés et lisses, des moments très téléphonés et aisément devinables, et des situations profondément invraisemblables, avec un héros indestructible.

    Pour conclure, Les caves de la Maison Blanche est donc un livre qui assume pleinement son objectif distractif, mais déçoit par ses poncifs et ses aspects convenus. A lire pour passer le temps, sans que cette lecture soit pour autant marquante.

    /5