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8/10 Noir c'est noir comme disait l'autre. C'est la couleur dominante des chapitres du livre. Arriaga décrit quelques scènes de la vie quotidienne des habitants de l'avenida Retorno, quartier populaire de Mexico DF. Enfants violents, adultes lâches, immoralité, égoïsme, alcoolisme, il n'y a pas beaucoup de place pour la rigolade dans cette ambiance, sauf le ton détaché qu'utilise l'auteur pour dresser ces portraits rugueux, peu engageants et pas sympathiques du tout en général. Pour un roman noir, cette plongée dans les bas-fonds de Mexico dans lesquels Arriaga a vécu son adolescence, est donc une réussite.
28/03/2011 à 12:00 Surcouf (401 votes, 7.3/10 de moyenne) 1