Thierry et Erwan sont les meilleurs amis du monde. Les deux ados partagent tout, font les quatre cent coups ensemble… Lors d’une de leur virées nocturnes – ils font le mur pour quitter l’internat – Erwan propose à son complice de tout quitter pour partir à l’aventure. Thierry décline l’offre, ce qui n’empêche pas Erwan de disparaître.
Seize ans plus tard, alors que Thierry n’a jamais eu de nouvelles de son ami depuis cette fameuse nuit, Erwan semble refaire surface, et ce dans de bien étranges circonstances…
Le tueur de la Somme surprend agréablement de par son style. Johann Moulin a choisi de combiner à l’utilisation (fréquente) de la première personne le choix (plus original) du présent. A cela s’ajoute une écriture très proche de l’oral rendant le tout très agréable à la lecture.
Ces choix narratifs permettent au lecteur une identification facile au personnage principal, Erwan, un anti-héros complètement dépassé par les évènements. Les Picards prendront certainement plaisir à le voir errer dans les rues d’Amiens, en quête de réponses.
L’intrigue, quant à elle, a ceci de suffisamment intriguant pour maintenir le lecteur en haleine. Elle demeure cependant simple dans sa trame et certains éléments manquent un peu de crédibilité pour qu’on y adhère totalement.
Plus convaincant sur la forme que sur le fond, Le tueur de la Somme est au final un assez bon polar. Assez bon pour nous donner envie de voir ce que nous aura préparé Johann Moulin en tout cas.
Thierry et Erwan sont les meilleurs amis du monde. Les deux ados partagent tout, font les quatre cent coups ensemble… Lors d’une de leur virées nocturnes – ils font le mur pour quitter l’internat – Erwan propose à son complice de tout quitter pour partir à l’aventure. Thierry décline l’offre, ce qui n’empêche pas Erwan de disparaître.
Seize ans plus tard, alors que Thierry n’a jamais eu de nouvelles de son ami depuis cette fameuse nuit, Erwan semble refaire surface, et ce dans de bien étranges circonstances…
Le tueur de la Somme surprend agréablement de par son style. Johann Moulin a choisi de combiner à l’utilisation (fréquente) de la première personne le choix (plus original) du présent. A cela s’ajoute une écriture très proche de l’oral rendant le tout très agréable à la lecture.
Ces choix narratifs permettent au lecteur une identification facile au personnage principal, Erwan, un anti-héros complètement dépassé par les évènements. Les Picards prendront certainement plaisir à le voir errer dans les rues d’Amiens, en quête de réponses.
L’intrigue, quant à elle, a ceci de suffisamment intriguant pour maintenir le lecteur en haleine. Elle demeure cependant simple dans sa trame et certains éléments manquent un peu de crédibilité pour qu’on y adhère totalement.
Plus convaincant sur la forme que sur le fond, Le tueur de la Somme est au final un assez bon polar. Assez bon pour nous donner envie de voir ce que nous aura préparé Johann Moulin en tout cas.