Frappé par la foudre à la vue de la belle Nicolosia, Friedrich, jeune Allemand venu vers 1590 de Francfort à Venise pour se préparer à être banquier, semble dès lors condamné à ne plus être maître de sa vie. Pourtant, ballotté au gré d’événements qui le servent peut-être à son insu, il parcourt, entre autres lieux, cette Europe qui voit naître et s’effondrer les espoirs de la Réforme universelle, placée sous le signe d’Hermès ; il est conduit à connaître certaines des grandes figures qui témoignent alors, dans les domaines les plus variés, d’une liberté d’imagination et de création demeurée sans égale. Mais d’atelier en atelier, c’est lui-même qui se transforme ou se crée. Et sans doute lui sera-t-il en fin de compte beaucoup donné pour s’être abandonné. L’autobiographie fictive de Frédérick Tristan ne pouvait être qu’un de ces romans picaresques de sa façon, où rencontres et péripéties multiples s’agencent, non sans malice, pour dessiner un singulier motif entremêlant significations avouées et secrètes.
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Soumis le 07/03/2020 par El Marco