...De part et d'autre du pare-brise, des lignes droites vaguement visibles se perdaient à l'infini. Instinctivement, je les comptai: il y en avait quatre... des voies ferrées. Même dans l'obscurité, je compris où nous étions. Sur le passage à niveau non gardé. Là, je compris aussi pourquoi on avait débranché les Phares de la voiture. Impassible de prévenir le mécanicien du train qui arrivait.
Quelques secondes, je me laissai aller à la panique; je saisis la poignée de la portière à deux mains, m'efforçant vainement de la faire tourner, tout en poussant de l'épaule contre, le battant, de mon mieux dans cet espace restreint. Mes forces, déjà affaiblies par la drogue et par le coup que j'avais encage sur le crâne, ne tardèrent pas à s'épuiser: Je me laissai aller contre le siège, sachant bien qu'il était inutile d'essayer d'ouvrir l'autre portière...
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Soumis le 01/03/2020 par El Marco