City of Windows

25 votes

  • 7/10 Un peu déçu aux vues des critiques précédentes.
    Je n'accroche pas au personnage de Lucas Pages. Désagréable, un don qui laisse dubitatif et des infirmités qui cassent le personnage.
    Le scénario reste accrocheur malgré tout, mais le tueur affiche des qualités un peu improbables.
    Quant à la fin, elle ne m'a pas convaincu plus que cela.

    19/05/2020 à 19:00 charlice (381 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 7/10 Un bon moment de lecture : bien construit et un bon rythme, mais je ne sais pas pourquoi, je suis un peu restée sur ma faim...

    10/05/2020 à 12:58 woukou (87 votes, 7.2/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Il m'est difficile de définir le sentiment qui m'a habité tout au long de cette lecture... Ou peut-être en souscrivant à 100% à l'avis de Mephisto : l'impression que Robert Pobi, tout en respectant les données d'un modèle établi par d'autres avant lui, parvient à le sublimer, et en tirer une éventuelle quintessence narrative...
    Ce qu'il accomplit ici, sans révolutionner la traque de son serial sniper, fait souffler, sur New York, comme sur le genre, un vent de fraîcheur, symbolisé par l'éclosion d'un personnage emblématique et atypique, Lucas Paige...
    Sorte de John MC Clane 2.0, que l'on imagine volontiers récurrent, il habite les pages d'un roman de sa drôle de carcasse, roman dont l'histoire, bien articulée autour de cette chasse à l'homme haletante en milieu urbain, recèle, tout de même, son lot de surprises et d'actes de bravoure, tout en nous renvoyant l'image d'une Amérique qui fait froid dans le dos, à l'image du patriotisme extrémiste et exacerbé de ces fidèles du deuxième amendement...
    Un sentiment de complétude confirmé par toutes les composantes du récit, des personnages qui gravitent autour de Lucas Paige, qu'ils soient développés ou seulement esquissés, de la ville de New York, transie d'ef(froid), et jusqu'aux péripéties d'un récit qui sait viser juste...

    07/05/2020 à 17:54 jackbauer (725 votes, 7.2/10 de moyenne) 9

  • 8/10 Après L'Invisible et Les Innocents, parus chez Sonatine, Robert Pobi débarque chez Les Arènes avec cet épais thriller annoncé comme « le premier d’une longue série » mettant en scène Lucas Page.
    En matière de thriller, l’auteur sait visiblement y faire. Le premier chapitre, mettant en scène la double mort due au sniper, est un modèle du genre. Le lecteur est happé d’entrée et Robert Pobi ne relâche pas son étreinte, tant et si bien qu’on ne voit pas les 500 pages passer. Les quelques temps plus calmes, qui nous apprennent à en savoir plus sur Lucas, sont intéressants car le personnage lui-même est atypique. Enfant « spécial » qui a changé de famille plusieurs fois, il est désormais lui-même le patriarche d’une famille composée de nombreux enfants accueillis avec sa nouvelle épouse, chirurgienne pédiatrique, qu’il a rencontrée dans le cadre de sa rééducation. Ayant perdu l’usage d'une jambe, d'un bras et d'un œil après le drame qui aurait dû le tuer mais dont il s’est miraculeusement sorti après un long coma, Lucas Page est décidément un personnage étonnant et attachant. Le lecteur pourra éventuellement trouver certaines scènes peu crédibles mais pardonnera facilement ces quelques facilités tant le rythme est soutenu et les fausses pistes abondantes et ingénieuses.

    Redoutable d’efficacité et mettant en scène un personnage charismatique, City of Windows est un thriller convaincant qui donne envie de poursuivre l’aventure aux côtés de Lucas Page.

    28/04/2020 à 11:59 Hoel (1163 votes, 7.6/10 de moyenne) 13

  • 9/10 Juste impossible à lâcher. Le vrai bouquin qui se dévore. Chaque fin de chapitre vous donne une irrépressible envie de commencer le prochain. Est-ce que c'est bien écrit ? Oui, sans doute mais c'est surtout construit comme une nasse. Au début, vous vous y plongez en prenant un peu de marge et en vous disant "Bon, ok, un bon petit polar qui ne casse pas des briques." Mais voilà, dès que vous avez glissé le début de l'extrémité d'une nageoire, pardon, d'un membre, vous serez irrésistiblement attiré vers la fin. L'auteur canadien de L'Invisible (2012) et des Innocents (2015) n'est pas du genre à gratter du papier à tire-larigot, mais ce fan de Motörhead (vraiment ?) réussit avec ce 3ème roman un petit exploit. Le meilleur polar ou thriller paru en ce début d'année, écrit en pesant vraiment ces mots.

    30/03/2020 à 23:10 Mephisto (193 votes, 7.2/10 de moyenne) 12