A l'aube du vingtième siècle, à Vienne, un moine est retrouvé mort près de l'une des églises de la ville. Sa tête a été arrachée par un tueur qui devait certainement avoir une force surhumaine et l'on découvre sur place des traces de boue. L'inspecteur Oskar Rheinhardt fait appel à son vieux complice Max Liebermann, psychiatre, pour comprendre les raisons d'un tel acte. Les deux hommes se rendent rapidement compte que le moine, Frère Stanislav, était un ardent opposant aux Juifs, et ce meurtre déchaîne les passions antisémites des Viennois, particulièrement au sein du cénacle politique. Rheinhardt et Liebermann doivent donc vite découvrir l'identité du ou des assassins pour éviter que toute la ville ne bascule dans le chaos racial.
Quatrième opus des Carnets de Max Liebermann de Frank Tallis, Les pièges du crépuscule est un polar historique d'excellente tenue. Les protagonistes sont très attachants, et le duo formé par le policier et le psychiatre est original et convaincant. L'atmosphère des lieux et de l'époque est parfaitement rendue, et le lecteur plonge avec enthousiasme dans le charme viennois de cette ère, avec de nombreux détails historiques, géographiques ainsi que gastronomiques, appuyés par une documentation sans faille. Le livre permet également de mieux comprendre la religion hébraïque, avec ses idées, ses meneurs et ses angoisses. L'intrigue est par ailleurs bien bâtie, jouant sur les fausses pistes et les rebondissements grâce à une kyrielle de personnages secondaires intéressants, et offrant des apartés de qualité quant au freudisme, à l'interprétation des rêves ou à la kabbale.
A l'aube du vingtième siècle, à Vienne, un moine est retrouvé mort près de l'une des églises de la ville. Sa tête a été arrachée par un tueur qui devait certainement avoir une force surhumaine et l'on découvre sur place des traces de boue. L'inspecteur Oskar Rheinhardt fait appel à son vieux complice Max Liebermann, psychiatre, pour comprendre les raisons d'un tel acte. Les deux hommes se rendent rapidement compte que le moine, Frère Stanislav, était un ardent opposant aux Juifs, et ce meurtre déchaîne les passions antisémites des Viennois, particulièrement au sein du cénacle politique. Rheinhardt et Liebermann doivent donc vite découvrir l'identité du ou des assassins pour éviter que toute la ville ne bascule dans le chaos racial.
Quatrième opus des Carnets de Max Liebermann de Frank Tallis, Les pièges du crépuscule est un polar historique d'excellente tenue. Les protagonistes sont très attachants, et le duo formé par le policier et le psychiatre est original et convaincant. L'atmosphère des lieux et de l'époque est parfaitement rendue, et le lecteur plonge avec enthousiasme dans le charme viennois de cette ère, avec de nombreux détails historiques, géographiques ainsi que gastronomiques, appuyés par une documentation sans faille. Le livre permet également de mieux comprendre la religion hébraïque, avec ses idées, ses meneurs et ses angoisses. L'intrigue est par ailleurs bien bâtie, jouant sur les fausses pistes et les rebondissements grâce à une kyrielle de personnages secondaires intéressants, et offrant des apartés de qualité quant au freudisme, à l'interprétation des rêves ou à la kabbale.
Après La justice de l'inconscient, Du sang sur Vienne et Les mensonges de l'esprit, Frank Tallis montre que cette série d'enquêtes ne perd pas son souffle et demeure de grande qualité. Un polar historique qui plaira très certainement à tous, aux passionnés du genre comme à ceux cherchant à s'y initier.