A cette question, l’intéressée répondrait volontiers qu’elle est plutôt mal dans sa peau. Elle va sur ses quinze ans mais vit médiocrement son adolescence. Elle a bien deux amies, Louann et June, et sent bien que Gaspard en pince pour elle, mais cela ne suffit pas à se construire une existence apaisée et épanouie. D’autant que ses parents constituent une parodie de géniteurs : peu attentionnés, distants et parfois cruels. Alors, quand une Lincoln Continental des années 1960 se met à tourner autour d’Odeline, la jeune fille panique. Et elle n’est pas au bout de ses surprises.
Pierre Bordage est un écrivain que l’on ne présente plus, tant sa bibliographie – principalement fondée sur la science-fiction – ravit la critique comme le public. Aussi, quand il se lance dans le polar pour la jeunesse, l’ouvrage en question attise la curiosité. Dès les premières pages, on ne peut qu’être emballé par le style de l’auteur : poétique, travaillé, plein de tact, rendant avec justesse les troubles de l’âge adolescent. Les premières ombres vont apparaître, avec ce Novak, personnage immense et costaud, travaillant pour un mystérieux personnage appelé Mirko Zladic, porteur d’un message contenu dans une enveloppe et dont le contenu pourrait bien révéler de tristes secrets à Odeline. Dès lors, graduellement, c’est une véritable descente aux enfers pour elle, avec la divulgation de sinistres vérités quant à sa famille. Pierre Bordage a parfaitement intégré le schéma narratif des romans policiers et l’a habilement adapté à un public plus jeune, sans pour autant que l’ouvrage ne perde de son panache ou de son suspense. D’ailleurs, le rythme demeure élevé jusqu’au final, et malgré quelques événements un peu téléphonés, il y a dans cet opus amplement de quoi satisfaire les ados.
Un livre efficace, bien pensé et habilement mené : on n’a plus qu’à espérer que l’immense Pierre Bordage continue à nous offrir d’autres romans policiers. Quant à celles et ceux qui se demanderaient qui est cette énigmatique Anelise Jousset comme coauteure, il nous est expliqué à la fin du livre que, « du haut de ses 11 ans », elle a eu une idée dont a découlé l’histoire de ce Sang mentir.
A cette question, l’intéressée répondrait volontiers qu’elle est plutôt mal dans sa peau. Elle va sur ses quinze ans mais vit médiocrement son adolescence. Elle a bien deux amies, Louann et June, et sent bien que Gaspard en pince pour elle, mais cela ne suffit pas à se construire une existence apaisée et épanouie. D’autant que ses parents constituent une parodie de géniteurs : peu attentionnés, distants et parfois cruels. Alors, quand une Lincoln Continental des années 1960 se met à tourner autour d’Odeline, la jeune fille panique. Et elle n’est pas au bout de ses surprises.
Pierre Bordage est un écrivain que l’on ne présente plus, tant sa bibliographie – principalement fondée sur la science-fiction – ravit la critique comme le public. Aussi, quand il se lance dans le polar pour la jeunesse, l’ouvrage en question attise la curiosité. Dès les premières pages, on ne peut qu’être emballé par le style de l’auteur : poétique, travaillé, plein de tact, rendant avec justesse les troubles de l’âge adolescent. Les premières ombres vont apparaître, avec ce Novak, personnage immense et costaud, travaillant pour un mystérieux personnage appelé Mirko Zladic, porteur d’un message contenu dans une enveloppe et dont le contenu pourrait bien révéler de tristes secrets à Odeline. Dès lors, graduellement, c’est une véritable descente aux enfers pour elle, avec la divulgation de sinistres vérités quant à sa famille. Pierre Bordage a parfaitement intégré le schéma narratif des romans policiers et l’a habilement adapté à un public plus jeune, sans pour autant que l’ouvrage ne perde de son panache ou de son suspense. D’ailleurs, le rythme demeure élevé jusqu’au final, et malgré quelques événements un peu téléphonés, il y a dans cet opus amplement de quoi satisfaire les ados.
Un livre efficace, bien pensé et habilement mené : on n’a plus qu’à espérer que l’immense Pierre Bordage continue à nous offrir d’autres romans policiers. Quant à celles et ceux qui se demanderaient qui est cette énigmatique Anelise Jousset comme coauteure, il nous est expliqué à la fin du livre que, « du haut de ses 11 ans », elle a eu une idée dont a découlé l’histoire de ce Sang mentir.