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8/10 Pendant quatre ans, Tom s’est fait oublier, laissant endosser les méfaits du Cupidon par un autre. Il n’a tué que pour assurer sa couverture pendant que l’inspecteur Verne s’est installé dans la dépression. Un jeune flic doué le remplace.
Tom va ressentir l’appel pressant de la ville et le Cupidon va se décider à afficher de nouveau ses œuvres d’art, ses compositions morbides et sanglantes. Cependant son mode opératoire évolue. Le message artistique construit et réfléchi va évoluer en fonction des circonstances vers des crimes plus opportunistes, où la matière précède le message. C’est ce qui va troubler les journalistes et faire dire à la hiérarchie du jeune flic que le Cupidon est bien mort et qu’il n’y a pas lieu de réveille Verne. Une nouvelle complicité entre enquêteurs va voir le jour douloureusement.
Un rythme soutenu, des rebondissements surprenants, une maitrise du suspense éprouvante pour les nerfs des lecteurs confirment que Simon Boutreux a tout d’un grand et que vous devez retenir son nom si vous souhaitez passer un très bon moment de lecture dans un lieu indéfinissable, avec des individus attachants ou sordides.
Ce thriller fait partie d’une trilogie dont les deux premiers volumes sont parus et je vous conseille de lire le tome 1 (Le bourreau des cœurs) avant d’aborder La renaissance des ombres et ainsi savourer pleinement … cette renaissance du bourreau !
13/02/2020 à 09:31 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 2