En 1885, une effroyable mise en scène est découverte dans une maison d'Aix-en-Provence : des cadavres figurent le « Déjeuner sur l'herbe », l'une des toiles les plus connues d'Édouard Manet. Pendant ce temps, à Paris, le docteur Jean Corbel tâche de répondre aux besoins sanitaires de son époque en venant en aide aux défavorisés, jusqu'à ce qu'une femme à la beauté envoûtante, Marceline Ferrault, ancienne prostituée, vienne à son cabinet pour une consultation. Rapidement, Corbel se rend compte que la jeune femme que l'on surnomme « Obscura » pourrait avoir un lien avec le terrible tableau d'Aix-en-Provence, d'autant que le meurtrier aux élans artistiques si macabres est loin d'avoir dit son dernier mot...
Après Pavillon 38 et Caïn et Adèle, Régis Descott s'essaie ici au polar historique. S'appuyant sur une idée de base originale et intéressante, l'auteur parvient à dresser avec beaucoup de brio le tableau de la France de la fin du dix-neuvième siècle, des cabinets de médecine fréquentés par les pauvres aux représentations théâtrales du grand monde, en passant par les balbutiements de la psychiatrie. Indéniablement, Régis Descott s'est bien documenté avant de se lancer dans cette aventure littéraire, et ce travail de préparation ne fait qu'alimenter la qualité de son roman. Les personnages sont tous bien intéressants, humains, parfois agaçants, parfois émouvants, et ce sera presque avec douleur que le lecteur tournera l'ultime page. L'histoire, même si elle s'appuie parfois sur des éléments plus classiques comme l'enfance du tueur et la genèse de son comportement, parvient à captiver jusqu'aux dernières lignes, rappelant parfois la plume talentueuse de Jean-Luc Bizien.
Cette traque au criminel est excellente, s'appuyant tout autant sur l'intrigue policière que sur des événements plus secondaires, comme les histoires d'amour de Corbel, la relation avec son père, son métier de médecin... Ensorcelante, cette œuvre est donc tout autant distractive qu'instructive, et ravira les amateurs du genre tout en contentant sans nul doute les autres.
En 1885, une effroyable mise en scène est découverte dans une maison d'Aix-en-Provence : des cadavres figurent le « Déjeuner sur l'herbe », l'une des toiles les plus connues d'Édouard Manet. Pendant ce temps, à Paris, le docteur Jean Corbel tâche de répondre aux besoins sanitaires de son époque en venant en aide aux défavorisés, jusqu'à ce qu'une femme à la beauté envoûtante, Marceline Ferrault, ancienne prostituée, vienne à son cabinet pour une consultation. Rapidement, Corbel se rend compte que la jeune femme que l'on surnomme « Obscura » pourrait avoir un lien avec le terrible tableau d'Aix-en-Provence, d'autant que le meurtrier aux élans artistiques si macabres est loin d'avoir dit son dernier mot...
Après Pavillon 38 et Caïn et Adèle, Régis Descott s'essaie ici au polar historique. S'appuyant sur une idée de base originale et intéressante, l'auteur parvient à dresser avec beaucoup de brio le tableau de la France de la fin du dix-neuvième siècle, des cabinets de médecine fréquentés par les pauvres aux représentations théâtrales du grand monde, en passant par les balbutiements de la psychiatrie. Indéniablement, Régis Descott s'est bien documenté avant de se lancer dans cette aventure littéraire, et ce travail de préparation ne fait qu'alimenter la qualité de son roman. Les personnages sont tous bien intéressants, humains, parfois agaçants, parfois émouvants, et ce sera presque avec douleur que le lecteur tournera l'ultime page. L'histoire, même si elle s'appuie parfois sur des éléments plus classiques comme l'enfance du tueur et la genèse de son comportement, parvient à captiver jusqu'aux dernières lignes, rappelant parfois la plume talentueuse de Jean-Luc Bizien.
Cette traque au criminel est excellente, s'appuyant tout autant sur l'intrigue policière que sur des événements plus secondaires, comme les histoires d'amour de Corbel, la relation avec son père, son métier de médecin... Ensorcelante, cette œuvre est donc tout autant distractive qu'instructive, et ravira les amateurs du genre tout en contentant sans nul doute les autres.