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8/10 Avec son imagination débridée et bienveillante, Nadine Monfils aurait pu créer le personnage de cet architecte « fêlé » mais, Ferdinand Cheval est bien réel. Ce personnage hors norme a inspiré une fiction à notre auteure. Une fiction certes, mais aussi une fable avec sa morale humaniste et sa réflexion sur l’art, les enjeux de la vie, les mensonges et deuils insurmontables.
128 pages seulement ! 128 pages pour accompagner le rêve de Ferdinand, lui le rural taiseux qui devrait tous nous inspirer : une certaine idée de la plénitude et du respect.
Je m’attendais d’avantage à une nouvelle biographie de Ferdinand Cheval, remaniée à la sauce Monfils et j’ai découvert une certaine vision de la quête de la vérité, toute en pudeur et retenue. Pas très métaphysique quoique quelques réflexions existentielles émaillent le récit, mais bien ce que peut être la quête du bonheur quand le malheur a frappé.
Une nouvelle facette de cette auteure, la plus Belge de nos Normandes, le sourire personnifié, qui avec son Nestor Burma est bien présente dans notre actualité littéraire de l’été 2019, sans hésiter à sortir de sa zone de confort. Beau moment de lecture.
10/10/2019 à 09:06 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 2