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8/10 L’enbaleine (hybride enfant-baleine) figure parmi les plusieurs dizaines d’humanimaux du centre. Entre ses rêveries marines et son violoncelle, et n’a comme seul ami que l’endauphin, avec qui elle partage l’évent et la nageoire caudale. Et c’est au cours de l’un de ses songes qu’elle entrevoit la photo d’une femme. Qui est-elle ? Parmi les tomes de cette série, au même titre que « L’Enfaon », c’est probablement l’un des plus émouvants, les plus poignants. Une très belle réflexion sur l’âme humaine et l’altérité, mais surtout sur la filiation et la quête des origines. L’enbaleine le comprendra d’ailleurs très vite (pour rappel, ce roman ne fait que trente-cinq pages environ), avec un final bien délicat, porté par l’écriture d’Éric Simard toujours aussi agréable. Un de mes ouvrages préférés dans cette collection.
12/05/2020 à 08:46 El Marco (3431 votes, 7.2/10 de moyenne)