Coplan ne lâche pas prise

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  • 7/10 Cap sur l'île de Rhodes pour Coplan. Il doit y filer Robert Heinberg, citoyen américain que l'on soupçonne faire partie d'un réseau soviétique. Sur place, il rencontre Cassandra Green, une jeune femme d'une vingtaine d'années, aux origines scandinaves et à la beauté fulgurante. Elle est infiltrée dans le milieu hippie où se cache Heinberg. Le parallèle qui est fait entre milieu hippie et guerre du Viêtnam est intéressant d'ailleurs.
    J'avais été un peu déçu par mon premier Coplan (L'Ombre et la solitude, 1974), celui-ci est de meilleure facture. La partie sur Rhodes (grosso modo la première partie du livre) fut plaisante à suivre. Les auteurs prennent le temps de décrire un minimum les lieux, l'histoire contemporaine de Rhodes (italienne pendant la première moitié du XXe s.) etc... La relation entre Cassie et Coplan est aussi intéressante à suivre. Puis on part pour Vienne, Berlin et enfin Abidjan. Cette dernière partie est un peu décevante car trop peu développée. La fin semble un peu bâclée mais j'ai passé tout de même un moment de lecture assez divertissant, le but recherché est donc atteint.

    08/08/2020 à 11:00 LeJugeW (1810 votes, 7.3/10 de moyenne) 1