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8/10 Oh quelle belle surprise!
Si les deux premiers romans de la trilogie avait un petit problème de rythme, la Symphonie Périgord montre que Michel de Caurel a muri, a su tirer profit des critiques et commentaires laissés par ses lecteurs. Dès les premières pages, on est embarqué dans un enquête policière, en fait menée par un journaliste, dans une des régions des plus épicuriennes de France. Et ça file, ça tourne, ça vire, un peu comme les routes de cette région, l'intrigue se relance, se précise, se dévoile.
On a plaisir à retrouver Léo, le héros des deux premiers tomes, qui a également muri. Même s'il est toujours à succomber au charme de la gente féminine, ce n'est pas aussi immédiat et répétitif (pour ne pas dire automatique), il est un peu plus romantique et réfléchi. Réfléchi aussi dans son investigation de la disparition mystérieuse d'une jeune fille de 18 ans.
On a plaisir une roman qui est plus en finesse, plus maîtrisée, plus harmonieuse, mais ...
Car il y a un mais qui fait que ce roman n'est pas parfait.
Arrivée aux deux tiers du livre, on pense le livre terminé et on découvre une seconde partie changement complètement le contexte de l'histoire. Si cette partie apporte certes un complément à l'histoire, elle est un peu plus lourde, moins maîtrisée, un peu trop directe et une fois lue on s'aperçoit qu'elle n'était pas nécessaire. On aurait tendance à penser que l'auteur avait eu une idée pour un quatrième tome, mais coincé par l'annonce d'une trilogie, a cherché à la caser à la fin du troisième. Ce n'est pas grave, mais on finit le livre avec une légère appréciation négative que nous n'avions pas avant cette seconde partie.
Un roman plaisant et généreux comme la gastronomie périgourdine.04/08/2020 à 21:20 QuoiLire (361 votes, 6.7/10 de moyenne) 2