Marville est une bourgade située sur la côte normande et où siège la Société des Amis d’Aubin Corbier, le défunt et célèbre auteur local. La quiétude des lieux va disparaître quand deux des membres de cette association vont être assassinés après qu’on s’en soit pris à des animaux de compagnie. C’est le capitaine Carole Riou qui va être chargée de l’enquête : elle ne s’attend pas à devoir composer avec une hiérarchie pressée de résoudre l’affaire quitte à la bâcler, avec des notables qui dissimulent de lourds secrets, ainsi qu’avec ses propres sentiments à l’égard de l’homme qui va devenir le suspect idéal.
Après Meurtres à l’antique, Yvonne Besson poursuit sa série d’investigations dans le cadre de la ville fictive de Marville. L’écriture est élégante, subtile, et le livre se lit avec plaisir. Le lecteur ne trouvera ici aucune scène d’action ni description gore : il s’agit d’un pur roman à suspense, privilégiant le psychologique au spectaculaire. On retrouve à certains égards l’étude de mœurs digne des écrits de Georges Simenon. Et même si le récit a parfois tendance à ralentir voire à stagner, la fin du roman offre de nombreux rebondissements intéressants.
La nuit des autres est donc un bon roman policier, à réserver en priorité aux lecteurs lassés des livres où crépitent explosions et fusillades ; on évolue ici dans le feutré, au gré d’une intrigue réaliste mais néanmoins bien sombre.
Marville est une bourgade située sur la côte normande et où siège la Société des Amis d’Aubin Corbier, le défunt et célèbre auteur local. La quiétude des lieux va disparaître quand deux des membres de cette association vont être assassinés après qu’on s’en soit pris à des animaux de compagnie. C’est le capitaine Carole Riou qui va être chargée de l’enquête : elle ne s’attend pas à devoir composer avec une hiérarchie pressée de résoudre l’affaire quitte à la bâcler, avec des notables qui dissimulent de lourds secrets, ainsi qu’avec ses propres sentiments à l’égard de l’homme qui va devenir le suspect idéal.
Après Meurtres à l’antique, Yvonne Besson poursuit sa série d’investigations dans le cadre de la ville fictive de Marville. L’écriture est élégante, subtile, et le livre se lit avec plaisir. Le lecteur ne trouvera ici aucune scène d’action ni description gore : il s’agit d’un pur roman à suspense, privilégiant le psychologique au spectaculaire. On retrouve à certains égards l’étude de mœurs digne des écrits de Georges Simenon. Et même si le récit a parfois tendance à ralentir voire à stagner, la fin du roman offre de nombreux rebondissements intéressants.
La nuit des autres est donc un bon roman policier, à réserver en priorité aux lecteurs lassés des livres où crépitent explosions et fusillades ; on évolue ici dans le feutré, au gré d’une intrigue réaliste mais néanmoins bien sombre.