En 1940, Gustav Schultz, violoniste, joue un récital improvisé pour Hitler dans un château de la Nièvre. Quelques instants plus tard, le Führer entre dans une rage folle et fait exécuter le musicien. Parmi les témoins de ce drame incompréhensible, un enfant garde le silence jusqu'à nos jours. Il est devenu cardinal et demande à Gal Knobel, violoniste émérite et ancien traqueur de nazis, de mener l'enquête. Pour ce dernier, la traque sera double : comprendre la colère d'Hitler ainsi que la mystérieuse disparition d'un musicien méconnu, Rossi, contemporain de Verdi…
Premier ouvrage d'Igal Shamir, ce thriller mêle divers ingrédients qui font le succès de nombre de thrillers récemment parus : le nazisme, l'art, et une quête qui mène le protagoniste vers un lointain et obscur passé. Le ton de l'auteur est rythmé, le livre assez court, et les chapitres s'enchaînent avec délectation : l'accent est mis sur le déroulement de l'histoire, laissant de côté les longues descriptions, les personnages secondaires ainsi que les scènes d'action tonitruantes.
Cependant, là où cet ouvrage déçoit beaucoup, c'est justement au niveau de l'intrigue, plus exactement quant à sa résolution : cette dernière est assez frustrante et n'offre pas les frissons que le lecteur pouvait attendre, eu égard au panache du roman et de la chute que l'on pouvait escompter. C'est un peu similaire à la construction d'un château de cartes dont le placement bancal de la dernière, censée être celle qui va sublimer l'ensemble, rend l'édification branlante voire fait tomber toute la charpente
Au final, Le violon d'Hitler est un thriller récréatif, mais dont le final n'est probablement pas à la hauteur des attentes.
En 1940, Gustav Schultz, violoniste, joue un récital improvisé pour Hitler dans un château de la Nièvre. Quelques instants plus tard, le Führer entre dans une rage folle et fait exécuter le musicien. Parmi les témoins de ce drame incompréhensible, un enfant garde le silence jusqu'à nos jours. Il est devenu cardinal et demande à Gal Knobel, violoniste émérite et ancien traqueur de nazis, de mener l'enquête. Pour ce dernier, la traque sera double : comprendre la colère d'Hitler ainsi que la mystérieuse disparition d'un musicien méconnu, Rossi, contemporain de Verdi…
Premier ouvrage d'Igal Shamir, ce thriller mêle divers ingrédients qui font le succès de nombre de thrillers récemment parus : le nazisme, l'art, et une quête qui mène le protagoniste vers un lointain et obscur passé. Le ton de l'auteur est rythmé, le livre assez court, et les chapitres s'enchaînent avec délectation : l'accent est mis sur le déroulement de l'histoire, laissant de côté les longues descriptions, les personnages secondaires ainsi que les scènes d'action tonitruantes.
Cependant, là où cet ouvrage déçoit beaucoup, c'est justement au niveau de l'intrigue, plus exactement quant à sa résolution : cette dernière est assez frustrante et n'offre pas les frissons que le lecteur pouvait attendre, eu égard au panache du roman et de la chute que l'on pouvait escompter. C'est un peu similaire à la construction d'un château de cartes dont le placement bancal de la dernière, censée être celle qui va sublimer l'ensemble, rend l'édification branlante voire fait tomber toute la charpente
Au final, Le violon d'Hitler est un thriller récréatif, mais dont le final n'est probablement pas à la hauteur des attentes.