Les Carats de l'opéra

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  • 9/10 Une très bonne découverte

    04/01/2021 à 13:43 Max (694 votes, 8.1/10 de moyenne)

  • 8/10 Nestor Burma c’est ce « mousquetaire anarchiste » repenti pour raison économique et peur de la prison, héros de Léo Mallet son créateur qui lui a consacré plus de vingt épisodes et qui est agréablement repris par d’honnorables plumes polardeuses à l’initiative des éditions French Pulp.
    Jacques Saussey y signe le troisième épisode de ce Nestor Burma revisité et modernisé : il utilise internet et le téléphone mobile … il me semble aussi avoir un peu rajeuni pour l’occasion.
    J’ose avouer, pour moi qui n’ai jamais lu Léo Mallet, je garde en tête l’incontournable interprétation de Guy Marchand, qui assure pour la série TV, outre le rôle titre, la narration en voix off et quelle voix ! Ce ton sarcastique et décalé qui relativise tous les aléas de ces aventures parisiennes et que l’on retrouve ici avec grand plaisir. C’est cette douce musique qui chante à l’oreille du lecteur au long de ces 271pages.
    Avec brio Jacques Saussey on le sent, s’est amusé à reprendre ce personnage, toujours aussi sensible aux charmes féminins en général et à ceux de sa secrétaire Kardiatou en particulier, avec grand respect toutefois. L’auteur nous fait aussi le plaisir de nous faire visiter son univers professionnel car, n’oublions pas qu’il touche de très près le monde de la joaillerie. Ne boudez pas cette immersion très documentée dans la quatrième dimension du luxe.
    Nestor Burma retrouve dans cet épisode les nouveaux personnages de cette série : Mansour le geek et Stéphanie la commissaire, il croise aussi Magne au Bastion … on sait que l’auteur aime les clins d’œil et les lecteurs s’en régalent. Burma va entreprendre de trouver l’assassin de son pote de frasques juvéniles, un certain Fabrice Pichon alias Verlaine, tout un programme … tout un hommage !
    L’intrigue où évolue en sous-marin notre Nestor est donc une plongée rue de la Paix mais aussi dans les sous-sols méconnus de Paris, un Paris qui communiquait à grande vitesse avant internet … bien avant internet ! Cette aventure lui permet d’évoquer les SDF, les immigrés, dans cette ville de l’indifférence…
    Une bien agréable parenthèse dans la production de cet auteur que nous attendons toujours avec impatience … le prochain, promis, on y retrouve Magne et Heslin ! Ne boudez pas cet intermède !

    Et oui, les diamants … « Bernard-Henri les vît » c’est Jacques Saussey qui le dit !

    04/07/2019 à 09:07 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 1