Le Fugitif

(Fugitive)

  1. Dernière mission à Shangaï

    Connor Reeves assure la protection d’une personne éminente au Mexique, mais sa mission tourne au drame. De retour en Angleterre, il découvre que le quartier général de Bodyguard a été victime d’un raid. On compte un mort tandis que les autres agents ont été enlevés. Le colonel Black, son supérieur, l’enjoint de rejoindre Shangaï à la recherche des assassins. Avec Amir et Zhen, une intrépide conductrice d’un rickshaw, il va devoir affronter pour la dernière fois Equilibrium et tenter de mettre un terme aux agissements de cette organisation criminelle.

    Cet opus, le sixième et dernier de la série Bodyguard se conclut de la plus belle des manières : avec intelligence et panache. Chris Bradford a concocté l’assortiment littéraire idéal, celui que les fans attendaient et dont ils se sont régalés jusqu’à présent. Un excellent mélange d’action, avec des scènes épiques (courses-poursuites dans les rues de Shangaï, bataille contre une boule de démolition, fusillades échevelées et combat final en haut d’un building), avec des touches d’un humour bienvenu ainsi que de l’émotion. Quelques personnages marquants perdront la vie dans ce roman, et le final, avec plusieurs rebondissements à la clef, viennent clore avec maestria autant ce livre que la série. La grand-mère de Zhen appendra quelques ficelles salvatrices d’arts martiaux à notre héros adolescent (ah, le coup de la porte du démon ou encore la chemise de fer), et Connor renouera avec Charley, sa copine handicapée, tout en mettant en pleine lumière les agissements destructeurs d’Equilibrium, cette entité qui n’a rien à envier au Spectre combattu par James Bond. La Présidente ainsi que Mr Grey, deux adversaires retors, machiavéliques et hautement dangereux, composent d’ailleurs un duo d’ennemis marquants et face auxquels Connor devra déployer des trésors de bravoure et de sacrifice.

    Un roman pyrotechnique et hautement cinématographique, concluant brillamment une série fort entraînante capable de rivaliser avec Robert Muchamore et ses ouvrages consacrés à CHERUB, ce qui n’est pas un mince exploit. Espérons que d’autres œuvres de Chris Bradford, pas encore traduits en français, seront publiés chez nous pour continuer de nous enchanter.

    /5