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8/10 Si les deux premiers romans de Joe Meno parus chez Agullo (Le Blues de la harpie & Prodiges et miracles) pouvaient s’apparenter à du « noir », il n’en est rien de celui-ci. Il est le roman d’une époque, les USA des 90’s, et d’un milieu social, populaire, pour ne pas dire pauvre. Il est aussi, sinon un roman « musical » tout au moins un roman qui fait la part (très) belle à la musique. Les références sont innombrables, si bien qu’une playlist consacrée au roman disponible sur Spotify fait quasiment cinq heures. Pour ceux qui ne connaissent pas, ou très peu, les genres évoqués (punk et metal principalement) et qui sont curieux, cet ouvrage est d’ailleurs une porte d’entrée sympathique vers cet univers. Il m’a vite semblé impossible de passer ces 350 pages avec Brian, Gretchen, Kim et les autres sans écouter ce qu’ils écoutent : des noms qui me parlent vaguement mais très loin de ce que j’écoute : Misfits, Guns N’ Roses, Black Sabbath, Mötley Crüe, Dead Kennedy, Ramones…
L’invitation de Gretchen au bal de Homecoming, rassurez-vous, ce n’est pas ce qui importe vraiment dans cette histoire. C’est un espèce de fil rouge qui devient rapidement humoristique, un peu comme le M. De Mesmaeker dans Gaston avec la signature de ses fameux contrats. Et comme dans cet exemple, inviter Gretchen au bal, et bien c’est pas simple, RROGNTUDJÛ !
En ouvrant La Crête des damnés, je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais car le sujet était loin de mes lectures habituelles et j’ai craint qu’il puisse ne pas me plaire.
J’ai passé un bon moment avec Brian – auquel on s’identifie assez facilement lorsqu’on est un gars hétéro timide – et ses copains, dans cet univers musical que j’ai pris plaisir à découvrir. Un roman qui sort de ce que je lis d’ordinaire mais un vrai plaisir de lecture.14/05/2020 à 14:20 Hoel (1157 votes, 7.6/10 de moyenne) 4