Jan Helleberg, expert en immunologie, vient de mourir d'un accident de voiture. Du moins, c'est ce qu'il croit dans un premier temps, parce que la Vie lui offre une ultime chance : remonter le temps pour comprendre qui l'a assassiné, à la seule et unique condition qu'il ne cherche jamais à modifier le cours des événements. Commence alors pour le lecteur un retour vers le passé double, au cours duquel Helleberg va observer sous un tout autre angle de vue les dernières étapes de sa vie, et également recueillir le témoignage post accident de Lara, sa compagne.
Le Sang des Sirènes est à n'en pas douter un roman marquant, et en premier lieu par la forme du récit. L'alternance entre les propos d'Helleberg et de Lara est en soi une excellente idée, de même que le héros revenant aux sources du drame qui lui a coûté la vie. L'écriture est très agréable, à la fois dépouillée, directe et pourtant largement suffisante pour accaparer l'attention du lecteur. Ici, dans ce roman assez court, il n'y a pas de scènes de violence ou d'action : pourtant, il est impossible de lâcher ce livre avant la chute, très bien amenée. En outre, les connaissances de Thierry Serfaty en immunologie et dans le domaine de la lutte des laboratoires médicaux servent intelligemment l'énigme.
Au final, Le Sang des Sirènes est un roman très atypique, au scénario parfaitement maîtrisé, et qui marquera durablement l'esprit du lecteur.
Jan Helleberg, expert en immunologie, vient de mourir d'un accident de voiture. Du moins, c'est ce qu'il croit dans un premier temps, parce que la Vie lui offre une ultime chance : remonter le temps pour comprendre qui l'a assassiné, à la seule et unique condition qu'il ne cherche jamais à modifier le cours des événements. Commence alors pour le lecteur un retour vers le passé double, au cours duquel Helleberg va observer sous un tout autre angle de vue les dernières étapes de sa vie, et également recueillir le témoignage post accident de Lara, sa compagne.
Le Sang des Sirènes est à n'en pas douter un roman marquant, et en premier lieu par la forme du récit. L'alternance entre les propos d'Helleberg et de Lara est en soi une excellente idée, de même que le héros revenant aux sources du drame qui lui a coûté la vie. L'écriture est très agréable, à la fois dépouillée, directe et pourtant largement suffisante pour accaparer l'attention du lecteur. Ici, dans ce roman assez court, il n'y a pas de scènes de violence ou d'action : pourtant, il est impossible de lâcher ce livre avant la chute, très bien amenée. En outre, les connaissances de Thierry Serfaty en immunologie et dans le domaine de la lutte des laboratoires médicaux servent intelligemment l'énigme.
Au final, Le Sang des Sirènes est un roman très atypique, au scénario parfaitement maîtrisé, et qui marquera durablement l'esprit du lecteur.