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5/10 Daniel Hervouët avec « L’Etau » avait écrit un roman d’espionnage très bien calibré avec une intrigue bien menée, un personnage principal bien campé et une écriture fluide tout en montrant une réelle connaissance des mileux terroristes et de l’espionnage. L’auteur, bien placé pour composer ce genre de romans, a été formé à l’école des forces spéciales et du renseignement pendant une quinzaine d’années.
A l’approche des Jeux olympiques de Pékin, il sort « Jeux de Chine », qui voit une gigantesque prise d’otage le jour de l’inauguration des JO. Un ancien de la DGSE est sur place pour affaire. Manipulation, complots et perfidies politiques s’enchaînent sur un rythme effréné. Si le scénario choisi s’intègre dans le vraisemblable, l’adresse de nos Français m’a un peu gêné. Que de simples diplomates ou militaires puissent avoir une telle influence au plus haut sommet de l’Etat chinois fait un peu tiquer. La romance entre l’ex-espion et la journaliste reste trop « téléphonée » pour accrocher. Dommage, « L’Etau » m’avait complètement séduit, « Jeux de Chine » déçoit un peu.01/08/2008 à 18:21 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)