Maxence appartient à une famille assez étrange. Sa mère se prétend médium et affirme que dans son sang coule la possibilité de dialoguer avec les esprits des défunts. Son fils Maxence ne semble pas avoir bénéficié de ce talent… jusqu’à ce qu’une dénommée Marie, décédée en 1956, lui apparaisse pour lui signaler que l’on va bientôt voler un violon, et pas des moindres : un stradivarius. Avec l’aide de ses deux amis, Andrew et Serena, le voilà lancé sur la piste des futurs voleurs.
Ce premier tome d’une série consacrée à Maxence et les fantômes constitue un très bon début. Le style de Christophe Miraucourt, à qui l’on doit déjà de nombreux et réussis ouvrages pour la jeunesse, est très agréable et prenant. Les personnages sont bien croqués, même avec concision, et l’on se régale de voir Maxence, Andrew et Serena aux prises avec deux voleurs au physique patibulaire et aux intentions criminelles. Marie, en fantôme déluré et facétieux, est également un point positif du livre. Si l’auteur aligne quelques clichés (les châteaux écossais qui ne peuvent être que hantés de spectres, ou les apparitions de la revenante), il faut plutôt voir ces poncifs comme des éléments attendus de la part du lectorat avec que cela fasse écho à leurs propres représentations de ces phénomènes paranormaux. Dans le même temps, Christophe Miraucourt ménage quelques rebondissements habiles (notamment sur la fin, avec la survenue inattendue d’un complice pour les deux malfrats), ou encore des touches d’humour et d’originalité, comme le fait que le père de Maxence, expert en domotique, orchestre les soi-disant séances de spiritisme de son épouse, pour lui permettre de continuer à croire qu’elle dispose d’un don.
Un polar dynamique et enjoué, sachant tout autant jouer sur les codes de l’univers des fantômes que se jouer d’eux. Une nouvelle réussite littéraire à porter au crédit, déjà fourni, de Christophe Miraucourt.
Maxence appartient à une famille assez étrange. Sa mère se prétend médium et affirme que dans son sang coule la possibilité de dialoguer avec les esprits des défunts. Son fils Maxence ne semble pas avoir bénéficié de ce talent… jusqu’à ce qu’une dénommée Marie, décédée en 1956, lui apparaisse pour lui signaler que l’on va bientôt voler un violon, et pas des moindres : un stradivarius. Avec l’aide de ses deux amis, Andrew et Serena, le voilà lancé sur la piste des futurs voleurs.
Ce premier tome d’une série consacrée à Maxence et les fantômes constitue un très bon début. Le style de Christophe Miraucourt, à qui l’on doit déjà de nombreux et réussis ouvrages pour la jeunesse, est très agréable et prenant. Les personnages sont bien croqués, même avec concision, et l’on se régale de voir Maxence, Andrew et Serena aux prises avec deux voleurs au physique patibulaire et aux intentions criminelles. Marie, en fantôme déluré et facétieux, est également un point positif du livre. Si l’auteur aligne quelques clichés (les châteaux écossais qui ne peuvent être que hantés de spectres, ou les apparitions de la revenante), il faut plutôt voir ces poncifs comme des éléments attendus de la part du lectorat avec que cela fasse écho à leurs propres représentations de ces phénomènes paranormaux. Dans le même temps, Christophe Miraucourt ménage quelques rebondissements habiles (notamment sur la fin, avec la survenue inattendue d’un complice pour les deux malfrats), ou encore des touches d’humour et d’originalité, comme le fait que le père de Maxence, expert en domotique, orchestre les soi-disant séances de spiritisme de son épouse, pour lui permettre de continuer à croire qu’elle dispose d’un don.
Un polar dynamique et enjoué, sachant tout autant jouer sur les codes de l’univers des fantômes que se jouer d’eux. Une nouvelle réussite littéraire à porter au crédit, déjà fourni, de Christophe Miraucourt.