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9/10 Dernier volet de la Trilogie « Bowman », La toile du monde délaisse l’exploration et la découverte des conquérants du nouveau monde pour revenir sur l’ancien continent, en compagnie d’Aileen. La fille Bowman, journaliste-reporter, est chargée par son journal new-yorkais de couvrir l’Exposition Universelle de Paris en cette année 1900. 1900, cette fin de siècle qui avait mis la lumière sur ce nouveau continent, les Amériques. 1900, prémisse d’un autre siècle qui verra le vieux continent couvert de morts, à feu et à sang (mais ceci est une autre histoire).
A l’instar de ses parents, Aileen n’a pas sa langue dans sa poche et distille sa verve sur cette bourgeoisie parisienne bienséante, fausse et superficielle. Cet esprit bourgeois dont elle aime critiquer dans ses articles sur la Ville des Lumières en tant que journaliste free-lance pour ce journal parisien exclusivement tenu par ses collègues féministes.
Antonin Varenne nous fait parcourir l’Exposition Universelle, nous ouvre les portes des artistes parisiens, ses courants de pensées libertaires, comme une peinture acerbe du « grand » Paris de l’époque. La toile du monde est surtout un puissant espoir en la Femme, au mouvement libertaire et humaniste.
Ce dernier volet développe un esprit moins aventureux que ses deux prédécesseurs. Mais, pour ma part, il est peut-être le plus émouvant et le plus attachant.19/01/2023 à 17:30 JohnSteed (624 votes, 7.7/10 de moyenne) 3
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7/10 Pour ce troisième volet de la série (qui se lira sans problème indépendamment des deux premiers), Antonin Varenne délaisse les hommes de la famille pour parler de la vie d’Aileen, fille d’Arthur Bowman (3000 chevaux vapeur) et nièce de Pete Fergusson (Équateur). L’histoire tient place entre Paris et New York, début du vingtième siècle. L’émancipation féminine est le dénominateur commun des multiples fils que l’on suit dans ce roman . Paris et ses artistes sont admirablement contés : les descriptions de quelques tableaux présentés dans un pavillon de l’Exposition Universelle constituent à mes yeux l’un des chapitres- joyaux de cette Toile du Monde, à égalité avec les trois articles rédigés par Aileen-Alexandra, mettant en scène Paris comme une fille de joie tour à tour “illuminée”, “visitée “, et accueillant “le fruit de vos entrailles”-comprendre, le métro.
Antonin Varenne quitte le romanesque et l’aventure pour avancer dans une écriture narrative, travaillée, douce et poétique.
C’est beau, varié, détaillé et surprenant comme l’est la ville de Paris. L’objet et le but du roman restent toutefois un peu flous. Le voyage n’est pas dénué de charme, mais qu’en retiendra-t-on ?20/11/2018 à 21:19 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 7