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7/10 Le titre fait entrevoir le beau et le tragique dans le commun. Il n’existe plus ni banalité ni monotonie car Philippe Hauret donne enfin chair à ses personnages. Il écrit leurs destins, il les fait vivre intensément, brise leurs espoirs ou réalise leurs rêves. Il fait d’eux des égoïstes ou des opportunistes. Des gagnants et des perdants.
« Je suis un guépard » n’est pas un roman fait de violence mais un conte sociétal noir sur la place de chacun. Un échiquier où la reine se fait prendre par son cavalier avant de chuter du haut de sa tour.15/12/2019 à 09:03 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 2
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8/10 La sempiternelle question, l’infini débat, de la définition du polar reste posée. Dans une cascade de dominos, quel est le prépondérant le premier ou le dernier? Et c’est dans cet « affrontement » de deux couples dépareillés que les cartes sont rebattues. Il y a un manifeste manichéisme dans ce récit avec un couple que l’on pourrait étiqueter de gauche et l’autre de droite. C’est aussi par ce prisme que le roman sociétal s’exprime, il s’exprime d’autant plus dans cette dualité et cette opposition que dans les parcours de vie, où le chaos reste néanmoins plus prononcé pour le premier couple. Ce sont donc des fracturés de l’existence qui font face à un duo ayant connu un tracé plus linéaire. Pas de caricatures, de poncifs ni de raccourcis mais bel et bien un texte brut qui peu à peu revêt tous ses sens…
11/06/2018 à 19:02 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 5