Ali Neuman a connu les pires horreurs durant son enfance. Aujourd’hui premier Zoulou à occuper un poste à responsabilité au sein de la police du Cap, il tente difficilement de se reconstruire.
Une jeune fille blanche est retrouvée sauvagement assassinée dans un jardin botanique, préalablement droguée par une substance inconnue.
A côté de ça, Joséphina, la mère d’Ali, se fait agresser dans la rue par un enfant, que le jeune chef de la police criminelle veut à tout prix retrouver.
Autant dire que le travail ne manque pas pour Neuman, qui va mener ces deux enquêtes de front, avec l’aide de ses collègues, dans les townships et autres coins mal famés de l’Afrique du sud.
Amateurs de polars gentillets, passez votre chemin. Zulu c’est du roman noir comme il est difficile d’en faire de plus sombres.
Ravages du SIDA, pauvreté, drogue, prostitution, règlements de comptes entre gangs rivaux, torture, rancœurs post apartheid, … Caryl Férey nous dépeint une Afrique du Sud bien loin des clichés de carte postale. La nation « arc-en-ciel » semble sous sa plume bien plus terne qu’on voudrait nous le faire croire.
Du côté des personnages, on reste dans la même ambiance avec Neuman, qui enfant, a vu mourir certains de ses proches dans d’atroces conditions. Quant aux deux collègues, c’est à peine mieux. Epkeen est haï par son fils et la mère de ce dernier tandis que le jeune Fletcher voit sa jolie épouse décrépir à cause d’un cancer.
A cette extrême noirceur avec laquelle les habitués de l’auteur commencent à être familiarisés (Haka, Utu,…) s’ajoute une connaissance impressionnante des sujets évoqués – Caryl Férey a réalisé un travail documentaire titanesque – rendant le tout on ne peut plus vraisemblable.
Si ce polar dérangeant n’est sans doute pas à mettre entre toutes les mains, il n’en demeure pas moins un grand roman noir. Zulu a déjà été largement récompensé, et ce n’est que mérité.
Ali Neuman a connu les pires horreurs durant son enfance. Aujourd’hui premier Zoulou à occuper un poste à responsabilité au sein de la police du Cap, il tente difficilement de se reconstruire.
Une jeune fille blanche est retrouvée sauvagement assassinée dans un jardin botanique, préalablement droguée par une substance inconnue.
A côté de ça, Joséphina, la mère d’Ali, se fait agresser dans la rue par un enfant, que le jeune chef de la police criminelle veut à tout prix retrouver.
Autant dire que le travail ne manque pas pour Neuman, qui va mener ces deux enquêtes de front, avec l’aide de ses collègues, dans les townships et autres coins mal famés de l’Afrique du sud.
Amateurs de polars gentillets, passez votre chemin. Zulu c’est du roman noir comme il est difficile d’en faire de plus sombres.
Ravages du SIDA, pauvreté, drogue, prostitution, règlements de comptes entre gangs rivaux, torture, rancœurs post apartheid, … Caryl Férey nous dépeint une Afrique du Sud bien loin des clichés de carte postale. La nation « arc-en-ciel » semble sous sa plume bien plus terne qu’on voudrait nous le faire croire.
Du côté des personnages, on reste dans la même ambiance avec Neuman, qui enfant, a vu mourir certains de ses proches dans d’atroces conditions. Quant aux deux collègues, c’est à peine mieux. Epkeen est haï par son fils et la mère de ce dernier tandis que le jeune Fletcher voit sa jolie épouse décrépir à cause d’un cancer.
A cette extrême noirceur avec laquelle les habitués de l’auteur commencent à être familiarisés (Haka, Utu,…) s’ajoute une connaissance impressionnante des sujets évoqués – Caryl Férey a réalisé un travail documentaire titanesque – rendant le tout on ne peut plus vraisemblable.
Si ce polar dérangeant n’est sans doute pas à mettre entre toutes les mains, il n’en demeure pas moins un grand roman noir. Zulu a déjà été largement récompensé, et ce n’est que mérité.