Frédéric et Luan sont les heureux parents du petit Tao. Vif, le garçon souffre régulièrement de démangeaisons et doit prendre des médicaments lorsque les crises sont trop fortes. Un soir, à l'heure du coucher, tandis que son père lui raconte une histoire pour l'endormir, Tao se sent très mal. Frédéric panique, appelle du secours, mais Tao convulse et meurt dans ses bras. L'autopsie révélera que l'enfant a été empoisonné via le flacon de médicament. Comment est-ce possible ? C'est ce que n'aura de cesse d'essayer de savoir Frédéric dont cette question devient l'obsession.
Le Vase rose – référence aux aventures du Petit Nicolas que Frédéric aimait à lire à son fils – est un suspense psychologique qui happe rapidement le lecteur.
Le roman m'a fait penser à un film dont le bon scénario serait joué par des acteurs moyens. En effet, les personnages ne sont pas toujours des plus convaincants. Ce manque de justesse dans certaines situations est dommage mais pas rédhibitoire tant l'intrigue est efficace par elle-même, même si certaines scènes frôlent parfois le grand guignol, comme celle où Frédéric, mort de trouille après avoir fait le mur pour entrer dans une propriété, se retrouve chargé par un molosse qui le renverse pour... lui faire des léchouilles. Nonobstant, comment ne pas avoir envie de savoir, lorsqu'on a un minimum d'empathie pour ce jeune couple dévasté, comment ce drame est advenu ? Comment le poison a-t-il pu arriver dans ce flacon ? Et pourquoi ?
La police n'est pas inactive, loin de là, mais Frédéric trouve l'enquête trop lente à son goût. Alors il se met lui aussi en quête de la vérité. Au risque de perdre Luan, elle qui n'arrive pas à survivre à ce chagrin immense – ce qu'on comprend aisément.
L'enquête connaît quelques fausses pistes et rebondissements avant que Frédéric, aidé par une jeune pharmacienne, ne découvre le pot aux roses, nous offrant un final explosif.
Le Vase rose est un honnête suspense à l'intrigue des plus efficaces. Un sympathique divertissement, sans doute aussi vite oublié que lu, qu'un plus grand travail sur les personnages aurait assurément rendu plus mémorable.
Frédéric et Luan sont les heureux parents du petit Tao. Vif, le garçon souffre régulièrement de démangeaisons et doit prendre des médicaments lorsque les crises sont trop fortes. Un soir, à l'heure du coucher, tandis que son père lui raconte une histoire pour l'endormir, Tao se sent très mal. Frédéric panique, appelle du secours, mais Tao convulse et meurt dans ses bras. L'autopsie révélera que l'enfant a été empoisonné via le flacon de médicament. Comment est-ce possible ? C'est ce que n'aura de cesse d'essayer de savoir Frédéric dont cette question devient l'obsession.
Le Vase rose – référence aux aventures du Petit Nicolas que Frédéric aimait à lire à son fils – est un suspense psychologique qui happe rapidement le lecteur.
Le roman m'a fait penser à un film dont le bon scénario serait joué par des acteurs moyens. En effet, les personnages ne sont pas toujours des plus convaincants. Ce manque de justesse dans certaines situations est dommage mais pas rédhibitoire tant l'intrigue est efficace par elle-même, même si certaines scènes frôlent parfois le grand guignol, comme celle où Frédéric, mort de trouille après avoir fait le mur pour entrer dans une propriété, se retrouve chargé par un molosse qui le renverse pour... lui faire des léchouilles. Nonobstant, comment ne pas avoir envie de savoir, lorsqu'on a un minimum d'empathie pour ce jeune couple dévasté, comment ce drame est advenu ? Comment le poison a-t-il pu arriver dans ce flacon ? Et pourquoi ?
La police n'est pas inactive, loin de là, mais Frédéric trouve l'enquête trop lente à son goût. Alors il se met lui aussi en quête de la vérité. Au risque de perdre Luan, elle qui n'arrive pas à survivre à ce chagrin immense – ce qu'on comprend aisément.
L'enquête connaît quelques fausses pistes et rebondissements avant que Frédéric, aidé par une jeune pharmacienne, ne découvre le pot aux roses, nous offrant un final explosif.
Le Vase rose est un honnête suspense à l'intrigue des plus efficaces. Un sympathique divertissement, sans doute aussi vite oublié que lu, qu'un plus grand travail sur les personnages aurait assurément rendu plus mémorable.